L’auteur fait un constat sans concession de la situation actuelle de l’Europe - 1ère puissance économique du Monde, ne l’oublions pas !
Constater est bien, agir serait mieux ...
Mais, je ne vois pas au jour d’aujourd’hui une quelconque action pouvant contrer cette montée invraisemblable de la pauvreté en France, mais aussi dans presque toute l’Union Européenne. Voter ou pas voter ? Voter blanc ? Ceux qui réellement gouvernent s’en fichent pas mal.
Faire la Révolution ? Avec qui ? Les 300 indignés qui ont manifesté à Paris ? Les 70 à Strasbourg ? Les 30 devant l’immeuble de la BCE au Francfort ? C’est une plaisanterie !
PS : Les Espagnols ont élu le PP - qui leur a promis bien pire que ce que Zapatero leur a fait subir. En Grèce, les gens sont tellement sous le choc qu’ils ne réagissent même plus ; ceux qui le peuvent partent (mais pour aller où ?). Au Portugal, grèves et manifestations contre l’austérité ? Aucun effet.
Non franchement, en France et en Europe, je ne vois poindre aucune solution dans l’avenir immédiat - sauf, peut-être pour mon plaisir personnel, à chasser cette clique malfaisante qui gouverne notre pays depuis bientôt cinq ans !
C’est vrai que l’anesthésie semble générale... ( l’allégorie de la grenouille dans l’eau chaude) et que les peuples semblent résignés...
Parce qu’ils ne voient pas de voie ouverte vers une contestation réalisable...
La violence ? Très peu y sont prêts, ce qui signifierait l’échec..
Les peuples arabes (quoi qu’on puisse postuler de l’évolution de ces mouvements), ont pourtant montré que la mobilisation et la solidarité active pouvaient réaliser...
Mais ce sont des peuples jeunes, et le problème en « Occident » c’est que le pouvoir y semble démocratique, alors que la dictature financière soumet les gouvernements, fussent-ils pseudo- démocratiques..
Difficile....
Par des mouvements de résistance active ; en multipliant les réseaux citoyens, l’échange (de services, de fournitures), le troc, en bloquant le système par la baisse de circulation de la monnaie, par le fric, en tout cas, ça semble le plus efficace.
Grèves générales, campagnes de boycott, actions en justice, banques mutuelles...
... et essayer, aux législatives, de voter au maximum pour les députés des partis qui ont un programme de réel changement des règles du jeu financier : élire une Assemblée ingouvernable ; le bordel plutôt que la résignation.