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Commentaire de David Meyers

sur Les grévistes preneurs d'otage


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David Meyers 19 décembre 2011 13:30

Remettre en cause le droit de grève, acquis dans le sang la sueur et les larmes d’un temps où, comme dirait Coluche, mon père travaillait à mi-temps, c’est à dire 12 heures par jour...

tout ça pour que les pauvres français puissent partir en vacances avec mômes et bagages, sans tracas, eux qui l’ont bien mérité, non mais c’est surréaliste quand même

alors faisons moderne...
(c’est à dire simpliste et populiste)

plutôt que de s’attaquer au droit de grève, faisons une loi sur la limitation au droit d’être grand patron,

parce que la grève c’est quand même lui, le boss, qui la fait, c’est lui qui prend en otage les malheureux cités plus haut, c’est quand même lui qui a sur son bureau le préavis de grève (car le droit de grève est encadré ah la la c’est incroyable) et qui n’a pas levé le petit doigt, préférant ses bénéfices et le pourrissement de la situation.

Une grève dans une Grande Entreprise, Pshiiit (langage Chirac) le grand patron qui gicle pour incompétence sociale. Ah ben là, on risque d’en avoir moins des grèves.


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