Ça serait sans doute une excellente chose de réécrire
« Travailler deux heures par jour »
Bien vivre heureux , ça n’est pas consommer
Tant que les analyses économiques se feront sur la base du PIB on sera dans l’erreur
Le
PIB ça ne tient pas debout. Un exemple simple : un grave
accident de circulation contribue à l’accroissement du PIB. C’est
un indice débile comme l’expliquait donc déjà en 1975 le célèbre
inventeur du principe de Peter (Taper cela sur votre moteur de
recherche favori) .
C’est
probablement des gens illustrant ce principe, c’est à dire ayant
atteint leur niveau d’incompétence, qui expliquent la persistance
de l’utilisation de cet « outil » trompeur faussement
informatif et encore moins comparable entre pays.
«
Notre PIB prend en compte dans ses calculs, la pollution de l’air,
la publicité pour le tabac et les courses d’ambulances qui
ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes
de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et
le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les
forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi
que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il
comprend la production de napalm, des armes nucléaires, et des
voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes
dans nos villes. Il comptabilise les programmes de télévision qui
glorifient la violence dans le but de vendre les jouets
correspondants à nos enfants.
En revanche, le PIB ne tient
pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur
instruction, ni de la gaîté de leurs jeux. Il ne mesure pas la
beauté de notre poésie, ou la solidité de nos mariages. Il ne
songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou
l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en compte
notre courage, notre sagesse, ou notre culture. Il ne dit rien de
notre sens de la compassion, ou du dévouement envers notre pays. En
un mot, le PIB mesure tout sauf ce qui fait que la vie vaut la peine
d’être vécue. » Robert
Kennedy.