Ce qui me fait sourire, entre autres, c’est cette propension anti-historique à faire de De Gaulle, qui préconisa l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, un anti-européiste... Pour le reste, je suis ailleurs... Cela dit, ce qui m’amuse aussi c’est cette propension (encore) à se revendiquer dans un en-dehors qui reprend, dans les mêmes mèmes, absolument tout ce qui appartient, audit selon ses termes « Système », j’entends.
Ne rêvez pas, Patrick Samba, je ne suis pas des « indignés », pas plus que je ne suis des « out-dignes ».
Je me promène, et je regarde, et j’avoue que quatre ans, presque cinq, après la dernière présidentielle, ce que j’observe en fait ne m’amuse pas du tout. Et ce, sans aucune connotation qui se voudrait « morale » relativement à d’autres discours qui se pensent moraux, détenteurs des « valeurs humanistes », « sauveurs » hesseliens sûrs de leur bon droit, leur bonne rente philosophique.
Comme nombre de Français, je n’ai plus, cette fois, strictement aucun espoir en mon bulletin de vote, même si depuis longtemps je ne suis dupe. Et ça ne me réjouit pas.
Entre les nationalistes socialistes tout à coup considérant le secteur de la production industrielle, vaste blague de nos jours,comme le lieu de la future votation, donc à séduire, et les nationalistes étatistes considérant tout à coup l’histoire des papas et des grands-papas comme le lieu à réduire à leur arbre généalogique rêvé en parfait miroir de celui que leurs ennemis idéologiques leur imputent, et rêvant d’un hyper-papa-qui-s’appelle-président, et les internationalistes briguant de tuer le papa et l’hyper-papa pour foutre le bordel sans plus de sens ni d’histoire, mon pragmatisme se fatigue.