Nous savons déjà que les hommes politiques sont incompétents pour les décisions qu’ils doivent prendre.

Le problème, non résolu, est que l’on ne sait pas faire sans eux. Les citoyens doivent déléguer le gouvernement de la nation à leurs représentants. Les représentants s’organisent en parti selon leurs idéaux et principes concernant la conduite de la nation.

Pour compliqué encore le gouvernement de notre pays, la loi constitutionnelle a été écrite pour favoriser le pouvoir d’un homme, de Gaulle, mégalo mais génial, souvent imité, jamais égalé.

La complexité des affaires d’état devrait logiquement conduire à la désignation de spécialistes ayant fait leurs preuves dans chaque ministère. Ce n’est pas la cas. Un jour ministre de l’Agriculture, le lendemain ministre de la Santé, et le surlendemain, ministre d’autre chose. C’est absurde mais c’est comme cela que ça marche.

Un problème signifie d’une analyse doit précéder la synthèse et la décision. C’est souvent l’inverse qui est fait. Un problème conduit directement à une décision puis à l’explication de cette décision.

Lorsqu’il est nécessaire de trancher entre plusieurs propositions de valeur égale, celui qui décide en dernier ressort, le chef de gouvernement ou la Président de la République suivant le cas, devrait avoir une grande compréhension du monde que donne une bonne culture générale fondée sur les sciences humaines. Hélas, ceux qui prétendent au pouvoir sont trop souvent des chefs de partis tenant plus de la bande organisée que d’une association humaniste. Ceux qui dominent sont souvent des mégalomanes avides et cupides plus agressifs, plus menteur, plus démagogue que les autres.

Si nous voulons faire évoluer la société vers plus d’humanisme et de démocratie, ce sont nos structures politiques que nous devons changer ainsi que la sélection et le mode de désignations de nos représentants de proximité jusqu’aux plus hautes fonctions. 

L’union républicaine dont on nous rabat les oreilles en fin de règne n’est qu’un moyen pour ceux qui vont perdre le pouvoir à droite, de s’y accrocher.