Yo Philippe !
Le financement d’un revenu universel a déjà été étudié et plusieurs mécanismes réalistes ont été avancés pour le financer.
Quand à ton inquiétude concernant les gens qui décideraient de se contenter de leur indemnité et de ne rien faire, je la trouve curieuse. En effet, si quelqu’un décide de ne plus travailler, comment pouvez-vous en conclure qu’il cesse de faire quoi que ce soit pour autant ?
L’engagement associatif, la création artistique, le sport, la protection de la nature sont autant de pratiques qui s’appuient largement sur le bénévolat volontaire. Si l’impératif de travailler pour survivre disparaissait, beaucoup de gens décideraient de s’engager dans leur passion, dans une oeuvre de charité ou de passer plus de temps en famille. C’est une autre façon de faire avancer la société, plus juste et plus proche des besoins des gens.
Pose-toi la question : si demain on te donnait 1000 euros par mois pour ne rien faire, qu’est ce que tu ferais ? Tu te poserais devant ta télé et tu ne ferais PLUS JAMAIS rien ?
La plupart des gens continueront de travailler, sauf qu’ils seront soulagés d’une pression qui a pesé sur leurs épaules toute leur vie : si ton job ne te plait plus, si ton patron te malmène, si tu n’es pas passionné par ce que tu fais, il n’y a plus rien qui t’empêche de faire autre chose, tu es libre de choisir.
Est-ce que ce ne serait pas un progrès d’avoir une société qui fonctionnerait sur la passion et le volontariat plutôt que sur la pression économique ?
Ciao !