Les journalistes, comme certains politiciens, semblent avoir perdu le sens des mots qu’ils emploient.
Dans un registre moins grave, je suis toujours un peu choquée quand je les entends parler d« une »jeune fille de 6 ans« , d’une »jeune femme de 14 ans« ou d’une »jeune femme de 49 ans« .
Il existe des mots plus précis comme »fillette, adolescente et femme’.
Alors, la « prise d’otage »...
Ceci révèle l’outrancier égoïsme de nombre de nos contemporains qui trouvent plus important d’aller faire du ski ou d’aller se baigner sous les cocotiers que la vie de leurs concitoyens moins bien lotis qu’eux ou moins argentés.
Partir en vacances 4 fois par an loin de chez soi est-il devenu une nécessité absolue ?
N’est-ce pas faire preuve d’un égoïsme absolu que de se dire que quand on a ce qu’il faut, les autres sont quantité négligeable et ne sont d’aucun intérêt du moment qu’on peut satisfaire ses désirs personnels.
Je me pose la question de savoir s’il n’y aurait pas une certaine lâcheté chez ces gens qui parlent de « prise d’otage »et qui n’ont pas le courage de faire eux-même grève par soumission au système de la pensée unique culpabilisante.et par peur.
Ils ne sont même pas conscient qu’on les manipule pour faire abolir le droit de grève que nos prédécesseurs ont acquis si chèrement, au prix de leur vie pour certains.
« Quand il y aura une grève,, on ne s’en rendra même plus compte » disait notre bien-aimé (!) président.
Et le troupeau bêlant est heureux de l’annonce qui devrait lui permettre de partir en vacances sans se soucier que dans le même temps leur humbles serfs tirent le diable par la queue.
Enfin bref, je voudrais que les journaleux nous montre les photos des grévistes pistolets et mitraillettes au poing, couteau entre les dents menaçant les voyageur de mort dans les aéroports parisiens pour rendre crédible "la prise d’otage !