Certes des rapports réguliers mettent à jour une baisse
régulière du niveau scolaire des élèves en primaire et en secondaire.
Je pense que c’est une responsabilité collective bref
une affaire de tous : beaucoup trop d’acteurs et de facteurs sociologiques rentrent
en jeu.
La société d’aujourd’hui n’est plus celle d’hier n’en
déplaisent aux nostalgiques de l’école républicaine d’avant 68.
L’école reflète l’état de la société dans laquelle nous
sommes ; éclatement des classes sociologiques, culte à la compétition et à
l’individualisme, précarité culturelle d’une partie de la population,
confrontations d’idéologies de tout bord, consumérisme abêtissant etc…
Ajoutez à tous ces facteurs antagonistes, la difficulté de
réformer une institution centralisée et de taille gigantesque.
La faculté d’apprentissage et de réflexions dépend également
du parcours historique de chaque élève : l’éveil de la curiosité
intellectuelle ou créative dépend aussi de la rencontre alchimique entre l’élève
et celui qui dispense le savoir que ce soit un enseignant, un parent ou autre
connaissance.
Tout parent désire que sa progéniture devienne des petits
génies et c’est bien là le problème ; c’est une projection de phantasme
collectif qui demande toujours plus d’exigences au corps enseignant. La science
de l’éducation est par nature pluridisciplinaire et devrait apporter un
éclairage plus médiatique pour chaque citoyen afin comprendre les enjeux de
civilisation qu’il en résulte.