@jaja, vous avez lu et compris l’article que vous avez posté ?

Je vous résume :
- La Grèce, pour se soustraire à notre impérialisme franco-allemand, doit sortir de l’euro.
- Sortir de l’euro et remettre une monnaie nationale ne règlerait pas le problème de la guerre économique.
- Mais pour rompre avec le capitalisme, la sortie de l’euro est inévitable.
- Pour sortir de l’euro, il faut qu’elle quitte l’UE.
- Si elle quitte l’UE, elle est nationaliste, chauvine, souverainiste et démagogue.
- Cela n’apporterait aucune solution à la crise, pire, cela « pourrait » l’accentuer.
- Cela obligerait à augmenter les droits de douane aux frontières, ce qui apporterait la guerre (pas économique celle-là, enfin en apparence).

Ah !… Ils font comment alors les Grecs ?
Ils se soumettent à l’impérialisme franco-allemand et restent en guerre économique, ou ils décident de se libérer de cela, se font traiter de nationalistes chauvins souverainistes démagogues et font la guerre militaire ?

Solutions :
- prendre des mesures mettant en cause les profits, le pouvoir et la propriété des grands groupes capitalistes et financiers (j’aimerai bien connaître la nature de ces « mesures », ça reste quand même assez vague l’histoire…).
- interdire les licenciements motivés par le seul profit économique (ok, là on est d’accord)
- interdire les délocalisations et ne pas être favorable aux relocalisations (idée intéressante, pourquoi pas)
- réorganiser la production en supprimant les lois capitalistes et s’en remettre au « mouvement naturel et pacifique » de relocalisation (réorganiser en supprimant et en mettant quoi à la place ? Ah oui, « s’en remettre au mouvement naturel et pacifique de relocalisation »… Heuuu… Il avait pas dit que c’était pas bien de relocaliser ?)

Donc, d’après ce monsieur Divès, il faut supprimer les lois capitalistes, mais, toujours d’après lui, cela en revient à quitter l’euro (qui en revient à remettre une monnaie nationale, qui en revient à quitter l’UE, qui en revient à faire la guerre non plus économique mais militaire). En gros, il nous laisse le choix entre la guerre économique ou la guerre militaire.

"Face aux ravages de la mondialisation et de la construction européenne capitalistes« , il me semble que monsieur Divès et vous-même êtes dans une belle impasse psychologique… ^^

 »Face aux ravages de la mondialisation et de la construction européenne capitalistes« , je prône la sortie au plus vite de cette construction européenne totalitaire au service de la mondialisation capitaliste.
Cela n’est pas du »nationalisme chauvin souverainiste démagogue", cela s’appelle la liberté de disposer de nous même !