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Commentaire de Richard Schneider

sur Ces otages ? Où ça des otages ?


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Richard Schneider Richard Schneider 24 décembre 2011 16:00

Je récuse avant tout le terme « d’otage », que la droite a réussi à banaliser quand il s’agit d’une grève gênant le public. Comme le dit l’auteur, « être pris en otage », c’est quelque chose de très fort, sans commune mesure avec le fait d’être gêné ou empêché dans ses activités - quand il y a un arrêt de travail.

Deuxièmement, le droite a aussi réussi à diaboliser les grévistes. Jamais, au grand jamais, les médias n’expliquent les raisons d’une grève. Jamais, il n’est dit que les pouvoirs publics ou le patronat ont une très grande responsabilité dans une action de ce type. C’est probablement, c’est du moins ce qui est sous-entendu, que les grévistes ne veulent plus travailler par... paresse. Le public, au lieu de se plaindre et de râler, ferait bien de se retourner vers les vrais responsables de la pagaille qu’il subit. Et qu’il n’oublie pas que, contrairement à une autre idée véhiculée avec une mauvaise foi écœurante par la droite, les grévistes perdent énormément d’argent : les heures non travaillées ne sont pas rémunérées.
Je pense qu’il faut tirer un grand coup de chapeau à ceux qui osent encore se défendre dans le contexte actuel.
En tout cas, bravo à l’auteur : il remet un peu les idées en place !

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