Bonjour Chalot,
Merci de votre article, et merci de montrer comment ce problème phénoménal est traité par le misérable Sarkozy et les siens.
Seuls deux petits bémols, toutefois, qui n’enlèvent rien bien entendu à mon remerciement.
Le premier, c’est que les chiffres que vous donnez sont les chiffres officiels, issus de la Fédération française des associations Cresus (Chambre Régionale du Surendettement social), s’appuyant sur ceux de la Banque de France. Mais comme le disait lui-même fin 2010 Jean-Louis Kiehl, le président de la Fédération, “ce chiffre n’est que la partie visible de l’iceberg« .
En effet, en sont exclus les commerçants, les artisans, les agriculteurs, les professions libérales et... les SDF ! Ainsi que tous ceux, comme moi, qui ont finalement renoncé à déposer un dossier, dont le rejet était couru d’avance. Le chiffre réel avoisine aujourd’hui les 5 millions de personnes humaines...
Le second bémol, c’est une chose que je sens amorcée dans votre article (mais peut-être s’agit-il d’une rapidité d’écriture ?), qui me semble un peu dangereuse et faire le jeu du système Sarkozy, c’est-à-dire la division, le fait de monter les uns contre les autres. Je crois qu’il n’est pas juste de différencier les surendettés actifs et les surendettés passifs. Tous les surendettés le sont, d’une manière ou d’une autre, à cause de ce système développé par le capitalisme, que ce soit par des salaires de misère, le chômage et toujours plus de taxes, ou que ce soit par le recours forcé aux crédits dans lesquels les banquiers nous poussaient toujours plus. Il n’y a pas de »bons« ou de »mauvais" insolvables ! Il y a seulement des gens malheureux, poussés avec cynisme dans ce malheur, quelles qu’en soient les raisons, et qui ne parviendront jamais à s’en sortir vraiment...
À moins de s’unir et de s’organiser. Encore merci. Cordiales pensées.