Né à PARIS en y ayant pratiquement toujours vécu, je retrouvais cette plus belle du monde ville, en 1984, après une trop longue absence.
Ce fut au moment de ces retrouvailles où je vécu l’une des plus atroces déceptions de ma vie.
Le lieu et le moment étaient précis : Rue Vernet, petite rue parallèle à l’avenue des Champs Elysées entre la Rue de Presbourg et la Rue de Bassano, une nuit d’août 1984 à environ 1 heure du matin.
C’était à la sortie de service d’un restaurant donnant sur les Champs Elysées, lequel se trouve être actuellement « Chez Clément ».
Rejoignant ma voiture, je vis un attroupement devant cette sortie de service où étaient entreposées les poubelles du restaurant.
M’approchant plus avant, j’aperçu alors les membres de cet attroupement s’alimentant en se saisissant directement à la main de la nourriture jetée par le restaurateur dans les poubelles.
Ce spectacle était d’autant plus bouleversant que la scène se passait dans une ambiance gênée, feutrée, silencieuse et quasiment ouatée, entre des gens qui, vivant la honte de leur vie, prenaient bien garde de ne pas se déranger les uns les autres.
Totalement traumatisé par ce que je venais de voir, je m’aperçus ensuite qu’un grand nombre de restaurateurs parisiens avaient organisé l’évacuation de leurs surplus alimentaires en les plaçant dans des récipients en cartons plutôt que directement dans les poubelles.
Je l’ai vu en 1984.
Coluche l’a vu aussi en fondant les « restos du cœur » l’année d’après…
C’était à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau du « PALAIS DE L’ELYSEES » dont le locataire, sauf erreur de ma part, n’était pas encore Nicolas Sarkozy…
C’était, encore une fois, en 1984, date où Jean Marie Le Pen prenait son envol…
En effet, aux élections législatives de juin 1981 Jean Marie Le Pen obtenait 0,45% des voix en réunissant 90.392 suffrages, soit le dimensionnement qui lui convenait à l’époque.
Mais on peut raisonnablement penser qu’au moment de la fondation des « restos du cœur », en 1985, sa position avait sensiblement évoluée puisqu’aux élections législatives de juin 1986 il obtenait près de 10% des voix en réunissant 2.703.442 suffrages et en entrant ainsi à l’assemblée nationale avec près de quarante députés, soit une progression de 2.891%...
A partir de là, amusons-non en lisant les commentaires façon crachats glaireux inondant Nicolas Sarkozy, qu’il s’agisse de sa visite aux « restos du cœur », ou d’autres sujets…
Quand les « pensionnaires modérateurs » d’agoravox réaliseront-ils qu’ils réalisent ainsi une belle campagne électorale gratos au bénéfice de Nicolas Sarkozy ?
Mais on ne peut pas, à la fois, se livrer à la puante ignominie de la CENSURE et oublier d’être sot….
02/01 00:50 - wilbur78
Les restos sont nés des diverses crises économiques qui ont jalonné le monde depuis 1973 (...)
01/01 20:24 - rocla (haddock)
Ce soir il mange au tord-boyau une goulash qu’ on croise ...
01/01 20:06 - sisyphe
Que puis-je dire de plus ? Que je persiste à considèrer qu’il est totalement (...)
01/01 19:54 - sisyphe
01/01 19:52 - sisyphe
01/01 18:02 - Lonzine
... Dans un pays tout proche du vôtre, il existe le même gugus, nous en avons hérité au décès (...)
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