@ Alain Colignon
Je ne suis pas aveugle au point de ne pas me rendre compte que, dans mon subconscient, je garde une certaine reconnaissance à la religion dans laquelle j’ai été élevé et cela, même si, aujourd’hui, je remets en question l’interprétation de ses textes fondateurs (dans la continuation des travaux notamment de MM. Claude Tresmontant et Dupont-Sommer dont le magistère de l’Eglise n’a pas voulu prendre en considération comme il aurait dû).
Je crains que l’athéisme virulent qui se développe de nos jours ne serve, en définitive, qu’à laisser le champ libre aux sectes et à d’autres religions.
Marcel Gauchet reconnait, au moins, au christianisme de nous avoir ouvert les portes de la démocratie et que c’est la religion qui nous a justement permis de sortir de la religion. J’interprète cela dans le sens intelligent d’une évolution.
L’islam est autre. Mahomet étant un chef de guerre, son action ne peut s’expliquer que dans ce contexte, de même qu’on explique les campagnes napoléoniennes. C’est pour cela que je ne critique pas ses textes fondateurs mais que je pense qu’il vaut mieux les expliquer dans leur origine « terrestre ».
Demander aux contribuables français de contribuer à l’entretien du patrimoine historique et religieux du pays, j’y suis favorable ! Leur demander de financer la construction de nouveaux édifices religieux, chrétiens ou musulmans, c’est en pleine contradiction avec le fait que la France est un pays qui se dit aujourd’hui laïc. Quant à ceux qui voudraient composer avec la charia, c’est comme si on sonnait déjà la retraite.