Petit détail l’Italie, lors de son dernier emprunt a emprunté non à 7 mais à un peu plus de 5,6 %. Le Trésor italien a réussi à placer pour 7 milliards d’euros de titres de sa dette à trois et dix ans notamment, alors qu’il s’était fixé comme objectif de lever entre 5 et 8,5 milliards. Les taux à trois ans étaient eux aussi en nette baisse à 5,62 %, par rapport à 7,89 % le 29 novembre.
Mercredi, le Trésor italien avait déjà placé pour 9 milliards d’euros de titres sur six mois à 3,251 %, un taux deux fois plus faible que lors d’une opération similaire datant du 25 novembre (6,504 %).
Vaut mieux être au courant des chiffres, c’est plus sérieux.Quant à la création de monnaie elle n’existe pas pour deux raisons. Ces sommes aux USA ont compensé dans le cas des subprimes à une disparition de monnaie virtuelle par la chute des prix de l’immobilier, chute drastique. Ensuite les banques n’ont pas plus prêté en 2009, 2010 et 2011 qu’en 2008. Donc la vraie création de monnaie aurait été l’augmentation vertigineuse des prêts aux particuliers et aux entreprises. En revanche l’inflation est un peu partie à la hausse. Aligner des chiffres stratosphériques c’est bien, savoir à quoi il correspondent c’est mieux.
Mais tout cela ne sont que des détails.
En revanche il est évident que la BCE devrait prêter aux Etats au même taux (0,01 % selon l’article de Rocard) par l’intermédiaire d’autres établissements comme le permettrait les traités. Il est évidemment scandaleux et insupportable qu’une banque emprunte à 0,01 % et prête aux états entre 3 et 7 %. Cependant ce raisonnement oublie un autre petit détail, que l’auteur oublie aussi. Les banques ont abandonné 50 % de la dette grecque capital et intérêt et alors là c’est comme si elle avaient prêté avec intérêts négatifs. du - 50 %. Là elles battent les prêts de la BCE et du trésor américain avec leur minable 0,01 %.