Ce que Ségolène ROYAL a dit sur...
La fiscalité
« L’impôt est au service d’un objectif »
« L’impôt est au service d’un objectif, il n’est pas abstrait, il ne se limite pas à « on augmente ou on baisse ». Ce n’est pas un argument politique. La politique, c’est d’utiliser les outils au service d’objectifs comme ramener le taux de chômage en dessous de 5%. Parmi les outils économiques ou sociaux pour parvenir à la baisse du chômage, il y a l’outil de la fiscalité. L’outil de la fiscalité sur l’environnement. L’outil de la fiscalité dans la décentralisation, qui sera une réforme très importante à faire en transférant aux collectivités les moyens d’exercer leurs responsabilités parce que c’est une source d’économie. Il y a aussi la lutte contre les gaspillages. Et il y a, enfin, l’impôt par rapport à l’efficacité économique et l’impôt par rapport à la justice sociale. » RTL, 7 juin 2006
« L’impôt doit être transparent et juste »
« Le problème, ce n’est pas l’augmentation des impôts c’est la clarification de l’impôt. Le prélèvement fiscal doit d’abord être compris par les citoyens, c’est un objectif de la réforme. Il doit être transparent. Il doit être juste. » RTL, 7 juin 2006
« C’est cela, pour moi, la démocratie participative : des contribuables décidant de l’utilisation de leurs impôts »
« C’est cela, pour moi, la démocratie participative : des usagers du service public décidant de l’usage des fonds régionaux, des contribuables décidant de l’utilisation de leurs impôts. » Université d’été d’Attac, 25 Août 2006
Nous pouvons mettre en place les budgets participatifs au plan local
Il y a un gros doute sur l’utilisation de la dépense publique. Je pense qu’il faudra faire voter une partie de la dépense des budgets locaux, municipaux, départementaux, régionaux, sur des termes qui seront à définir par les élus. Il n’y a pas d’opposition entre démocratie participative et la démocratie représentative. Au contraire, je pense que nous exerçons encore mieux la responsabilité d’élus si on est capable de déléguer aux citoyens une partie des responsabilités. Villeurbanne, 9 mai 2006
« Les bonnes mesures »
« Faire reposer les cotisations employeurs sur l’ensemble de la richesse produite »
« Faire reposer les cotisations employeurs sur l’ensemble de la richesse produite - la valeur ajoutée - plutôt que sur les seuls salaires a effectivement un sens pour le financement de prestations universelles (famille, maladie). Ce serait le pendant, côté employeurs, du basculement sur la CSG des cotisations maladie des salariés, réalisé en 1997. En déconnectant le coût de l’embauche pour l’entreprise du financement de la protection sociale, l’objectif est de favoriser l’emploi mais sans pénaliser la croissance. Cette réforme n’est pas simple à mettre en oeuvre, et c’est sans doute pourquoi, entre 1997 et 2002, elle n’a pas été réalisée. Je crois, pour ma part, que le travail ne doit pas être plus taxé que le capital et qu’en matière fiscale les bonnes mesures combinent la lisibilité, la justice sociale et l’efficacité économique. » Le Nouvel Observateur, 5 octobre 2006
« Un impôt citoyen sur le revenu, prélevé à la source »...
« L’impôt sur le revenu n’est pas ce que l’on croit. Sa composante progressive, la moins importante, n’est pas acquittée par la moitié la plus pauvre des Français, mais sa composante proportionnelle, la CSG, l’est par tous les citoyens. Leur somme est comparable au poids de l’impôt sur le revenu dans les autres pays européens, mais notre double imposition cumule les défauts. Les réductions bénéficient aux plus aisés alors que la CSG, impôt payé par tous, a tendance à croître pour équilibrer les finances sociales. L’impôt sur le revenu ne joue plus correctement son rôle redistributif. Je suis donc favorable à sa fusion avec la CSG et à la reconstruction d’un impôt citoyen clarifié, sans niches fiscales, doté d’une assiette plus large, mais progressif, comme le propose le projet socialiste. (...) Cela créerait les conditions d’un prélèvement à la source. Mais, là encore, pas d’arrogance de gouvernement ! La volonté politique s’exerce d’autant mieux qu’on a su prendre le temps d’une large concertation avec les partenaires sociaux et de bâtir avec eux des solutions équilibrées. » Le Nouvel Observateur, 5 octobre 2006
« La mise en place d’une véritable fiscalité écologique »...
« Je veux faire de la France un pays exemplaire en Europe et dans le monde dans la lutte contre le réchauffement de la planète, la gestion de l’eau, la priorité aux énergies renouvelables, le développement des transports propres, le traitement des déchets et la mise en place d’une véritable fiscalité écologique. » Profession de foi
... en rompant avec l’immobilisme de la droite :
L’insupportable lenteur dans le développement des biocarburants est due à l’absence d’une fiscalité écologique alors que des milliers d’emplois pourraient être créés dans les filières éco-industrielles et donner des débouchés à l’agriculture. Le Monde, 2 Août 2006
« Un statut fiscal très incitatif pour les investissements dans la recherche et l’innovation »
La première mesure à prendre de manière massive, c’est un statut fiscal très incitatif pour les investissements dans la recherche et l’innovation. Et dans l’environnement, pour toutes les éco-industries. Les Echos 19 mai 2006
« Les Européens ne veulent pas d’une compétition entre les Etats membres à travers les instruments de la fiscalité et du droit social »
« Les Européens ne veulent pas d’une compétition entre les Etats membres à travers les instruments de la fiscalité et du droit social. (...) L’Europe est elle une simple zone de libre échange où chaque pays tente de faire concurrence à l’autre en baissant ses impôts et sa protection sociale, quitte à briser la cohésion sociale et à laisser se développer les populismes ? Ou est-ce un ensemble solidaire, uni par des valeurs et par la volonté commune que les pays les riches tirent les autres vers le haut ? » Conférence de presse, 11 octobre 2006
« Des dispositions fiscales européennes très incitatives en faveur des économies d’énergie et des énergies renouvelables »
Un programme européen d’investissement massif en faveur des énergies renouvelables doit être rapidement élaboré, débattu et mis en œuvre. Je proposerai à mes partenaires des dispositions fiscales européennes très incitatives en faveur des économies d’énergie et des énergies renouvelables. Conférence de presse, 11 octobre 2006
« On ne fera pas l’économie d’une fiscalité mondiale »
« On ne fera pas l’économie d’une fiscalité mondiale. Sur les avions, pourquoi pas ? Ou avec une taxe de type Tobin ou une taxation écologique sur les émissions de carbone, par exemple, qui permettrait de financer les biens publics mondiaux. Ce qui est important, c’est l’utilisation de ce qu’on collecte » Le Monde, 22-23 juin 2006
26/01 18:14 - andree2
Etant donnée la situation financière que laissera la droite, où faudra-t-il prendre (...)
25/01 22:52 - bob
c une tempête dans un verre d’eau ; gauche et droite se sont toujours affrontées sur les (...)
24/01 10:44 - knight
« L’impôt est au service d’un objectif » « L’impôt est au service d’un (...)
24/01 10:42 - knight
« L’impôt est au service d’un objectif, il n’est pas abstrait, il ne se (...)
24/01 10:40 - knight
Une petite phrase pour méditer avant de vous mettre à genoux devant elle....... parce que je (...)
24/01 10:35 - knight
« Quand on entend le Président de l’UMP nous parler de la valeur travail dans la France (...)
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