Cher Abou Antoun,

Il semble qu’il y ait dans votre approche quelques erreurs.

Le Rotary Club ou le Lyons Club sont des associations de personnes aisées visant, au moins en théorie, des buts philanthropiques et non philosophiques. Leur accès est de facto plutôt fixé par les ressources financières, mais sans adhésion à des principes ou croyances particulières.

J’en sais quelques chose par le fait de fréquenter, de temps à autre, le Rotary Club de Taipei dont je connais bien les fondateurs, par ailleurs bouddhistes convaincus.

Pour la franc-maçonnerie, par sa diversité d’approches, elle autorise l’entrée dans ses rangs de tout un chacun. Ce qui est cause les dérives constatées, selon mon point de vue d’analyste que je ne suppose pas vérité absolue, mais simple opinion, est l’acceptation dans ces associations de loi 1901 de gens qui y viennent, non pour des buts spirituels, mais pour assurer des intérêts matériels.

C’est ainsi que les « fraternelles », ces réseaux professionnels informelles sont les pires structures par lesquelles les dérives naissent, se répandent, sont acceptées de gré ou de force et infectent les obédiences dont les directions sont silencieuses et inactives par rapport à ces dérives affairistes.

On retrouve ces mêmes dérives dans des partis politiques, dans des entreprises, des associations, des clergés religieux, bref dans tout groupe humain qui ne se dote pas d’une véritable démocratie interne et d’efficaces structures de contrôle de ses dirigeants élus.

C’esr à mon sens là qu’est le noeud du problème pour tout groupe humain (y compris la société civile dans son ensemble), et non dans une croyance fausse assimilant les Rotary Clubs ou les loges à des associations de nature sectaire et/ou autocratique.

Mais, cela est un débat ouvert dont je ne prétends pas avoir seul la ou les réponses définitives.

Bien cordialement,