En tous cas Abou Abdallah Al-Sadek, émir du Groupe islamique combattant (GIC) libyen, formé dans des camps d’Afghanistan, a été un des leaders de la révolution libyenne.
Le Conseil national de transition est truffé d’islamistes selon Libération : « ce sont les anciens du GIC qui occupent aujourd’hui les postes militaires de premier plan. (...) Au sein du Conseil de transition, on trouve Ali Salibi. » qui est le guide spirituel d’Al Qaida en Libye.
Cette apparente contradiction est due à un fait pourtant révélé depuis dix ans mais qu’on qualifie de compatriotisme dès qu’elle refait surface :
Les mercenaires islamistes, présentés par les
dirigeants occidentaux comme des ennemis irréductibles, n’ont jamais cessé de travailler au service de la stratégie des USA
depuis la première guerre d’Afghanistan, y compris durant la période des
attentats du 11-Septembre.
Aujourd’hui ils ont renversé les régimes nationalistes arabes issus de la décolonisation pour mettre à la place des gouvernements islamistes auxquels on donne de façon anticipée une garantie de modération.
Même ceux qui veulent réinstaurer la Charia.
Sans doute lapidera-t-on modérément les femmes adultères ?
Par exemple en le faisant avec des galets sans arêtes vives ?
Donc oui, depuis l’élimination de Ben Laden du scénario du film on est prié d’applaudir aux succès d’Al Qaida.