Bonsoir,
Pour ma part, je reste persuadé que la santé, dans la mesure où elle est la « faute à pas de chance » doit entrer dans le champs de la solidarité nationale. (Nous sommes d’accord qu’un étranger qui vient en France pour se faire soigner et qui repart après sans avoir générer quelque recette à la Nation n’entre pas dans la « faute à pas de chance » ; que les 220 000 avortements par an pris en charge par la SS tous les ans ne sont pas de « la faute à pas de chance »). Après, comment cette solidarité doit se mettre en place, est ce par la prise en charge du coût institutionnalisée (genre CMU) ou par la (re)mise en place de dispensaires soignant gratuitement et fonctionnant en large partie sur le bénévolat, ou par un système de totale gratuité des soins, la seule vraie question qu’il faut se poser, c’est celle là. Pourquoi ? Parce que, comme vous le dites, l’organisation actuelle est à bout de souffle, ne peut plus tenir et va exploser. Et vous savez quoi ? Si on n’a pas réfléchi, si un nouveau mode de fonctionnement n’est imaginé AVANT l’explosion définitive du système, c’est la loi du plus fort, comme toujours, qui s’imposera. Et la loi du plus fort, c’est la loi du marché. La loi du « démerde sie zich » qui verra des millions de Français sans soins.
Cassandre ? Oui, exactement, Cassandre fut condamnée par Apollon à ne pas être entendue ni écoutée, pourtant.... elle avait toujours raison !