Message diffusé [à grande échelle, mais de façon confidentielle et personnelle] par les Partisans et/ou sympathisants de qui vous savez [sans se déclarer comme tels ; mais, au contraire, en se présentant comme étant apolitiques, à la manière de notre Ministre Moncef Ben Salem, dès le début des années 80] auprès de la Communauté Scientifique Internationale, pour défendre la Position de qui vous savez, concernant le port du Niqab !
« Le problème d’étudiantes portant le Nikab (la burqua) est un problème général qui concerne la quasi-totalité des instituts universitaires en Tunisie. Il s’agit d’un nouveau problème qui a surgi après la révolution dans le contexte du soulagement des libertés personnelles. Cette liberté personnelle n’a pas été, à ce jour, réglementée par une loi et ce, à cause de l’instabilité politique du pays dans cette étape transitoire.
Vu la sensibilité de l’affaire, le gouvernement transitionnelle n’a pas voulu prendre une décision ferme dessus. Ce qui est raisonnable en quelques sortes. Les responsables universitaires ont dû alors prendre les choses en main et trouver une solution provisoire à cette question. La plupart ont su traiter le problème avec sagesse et précaution sauf à l’université de Manouba où l’affaire a pris une envergure assez grave.
La question qui se pose c’est pourquoi spécialement à cette fac que les choses ont-elles progressé de la sorte ? En examinant certaines données, on peut trouver quelques pistes qui nous aideront à trouver une explication.
En effet, il est important de signaler que le doyen est un membre actif d’un parti politique (le pôle moderniste) et que ce parti se voit sans pouvoir sur la scène politique, à cause de sa représentation minoritaire à la constituante et à sa non participation au gouvernement. D’autant plus que ses responsables ont exprimé leur mécontentement et leur frustration à l’égard du parti majoritaire : La Nahdha. Ils se sont même placés en tant que ’force de l’opposition’ en refusant de travailler d’une façon coopérative pour l’intérêt général du pays.
D’autre part, l’affaire du Nikab s’inscrit dans le cadre des libertés religieuses qui a fait l’objet du fameux dilemme islamisme/laïcité qui ne cesse de tourmenter notre pays depuis la révolution.
A mon avis, je pense que le doyen ainsi que ses collègues ont traité l’affaire avec parti pris en adoptant une attitude de confrontation, chose qui a encouragé les manifestants à réagir avec violence.
Il est à noter que le parti Nahdha a exprimé, depuis le début des évènements, sa condamnation de la violence ( agression du doyen) et a appelé le doyen à appliquer la loi d’une façon ferme pour rétablir l’ordre à l’université. Par ailleurs, il a expliqué qu’il respecte la liberté de porter le Nikab mais à condition que ça ne s’oppose pas à l’application des règlements administratifs nécessaires ».
Salah HORCHANI