dans ce cas pas mal de frontistes devraient voter pour lui car en matière d’Algérie française...
ah ah : détrompez-vous et lisez ça... ça vaut le détour !!!
ah ah ah trop fort le Jean Marie le 29 janvier 1958 :
« Je prétends qu’il y a dans la masse musulmane une profonde aspiration à faire partie d’une entité nationale et a participer en tant que citoyens égaux à une nation. Cette nation, je l’affirme, peut être la France. La solution adoptée alors aurait le double mérité de satisfaire les aspirations nationales des Musulmans et de concorder avec l’intérêt de la France. Ce qu’il faut dire aux Algériens, c’est que nous voulons en faire des Français, ce n’est pas qu’ils ont besoin de la France, mais que la France a besoin d’eux, c’est qu’ils ne sont pas un fardeau ou que, s’ils le sont pour l’instant, ils seront au contraire la partie dynamique et le sang jeune d’une nation dans laquelle nous les auront intégrés. On s’est attaché trop souvent aux aspects secondaires de la situation, à des questions importantes, certes, mais qui ne sont pas fondamentales : le paupérisme de la population, la démographie galopante, alors que l’obstacle majeur à la création d’une communauté unitaire résulte de l’aspect sociologique du problème ».
"J’affirme que, dans la religion musulmane, rien ne s’oppose au point de vue moral à faire du croyant ou du pratiquant musulman un citoyen français complet. Bien au contraire, sur bien des principes, ses préceptes sont les mêmes que ceux de la religion chrétienne, fondement de la civilisation occidentale. D’autre part, je ne crois pas qu’il n’existe plus de race algérienne qu’il n’existe de race française (...) à mon sens, c’est dans la réforme des institutions, de cette législation musulmane que peut-être trouvé le secret d’une intégration à la patrie française de l’ensemble des Musulmans.(...) Je conclus. Encore une fois tout est une question d’optique. Offrons aux Musulmans d’Algérie - comme ces mots me gênent, car ils ne font que cacher, bien mal, la réalité ! - l’entrée et l’intégration dans une France dynamique, dans une France conquérante. Au lieu de leur dire, comme nous le faisons maintenant : « vous nous coûtez cher ;vous êtes un fardeau », disons leur : « Nous avons besoin de vous. Vous êtes la jeunesse de la Nation. »