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Commentaire de suumcuique

sur Dissidence hongroise : Article 7 ou article 50, il faut choisir !


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suumcuique suumcuique 14 janvier 2012 14:48

"Vous semblez en dehors des contraintes bien réelles de la constitution européenne et de son cadre juridique strict et rêvez d’une France digne de ce nom qui dicterait sa loi aux commissaires européens et à ceux qui les dirigent. C’est bien beau mais dans la pratique, vous faites comment pour redonner sa liberté à la France et virer les forces d’occupation ? Vous leur achetez une place à Eurodisney ?
Bon, désolée c’est un peu facile mais à cette heure mieux vaut rire des illusions perdues.« 

Je pense avoir déjà dit quel est dans la pratique le premier pas à faire pour que la France reprenne son indépendance vis-à-vis de l’Euroland : réduire drastiquement la contribution française au budget de l’Euroland, comme le préconise - et il est le seul - le Front National. Le Front national élu, supposons que la France, redevenue française, réduise effectivement de sept milliards sa contribution au budget eurolandais. Les commissaires n’auraient absolument aucun moyen de pression pour faire revenir la France sur sa décision, pour la simple et bonne raison que, dans le rapport de force qui existerait entre la France et l’Euroland, la France, en tant que second pays contributeur au budget de l’Euroland, dicterait nécessairement sa loi.

Envisageons les trois étapes du scénario catastrophe défaitiste envisagé par M. Asselineau, 1. dans le cas où l’occupant serait toujours au pouvoir ; 2. dans le cas où la France serait redevenue française.

a) Les autorités françaises »recevraient une lettre de mise en demeure de la Commission leur enjoignant de revenir aux engagements des traités«  :

1. L’occupant accuserait réception et reviendrait immédiatement aux engagements des traités.
2. La lettre finirait à la poubelle (la pose - Maigret déchirant un traité européen sur un plateau de télévision il y a une dizaine d’années - doit devenir acte).

b) »à défaut d’obtempérer piteusement, la France serait ensuite déférée sous 2 mois devant la Cour de Justice« .
1. L’occupant obtempèrerait, la France serait condamnée à payer une lourde amende, les Français paieraient.
2. Les autorités françaises n’obtempèreraient pas et ne paieraient pas la lourde amende ;

c) »entre temps, de nombreux parlementaires européens et probablement une majorité de dirigeants des autres États-membres de l’UE proposeraient de retirer à la France son droit de vote au sein du Conseil, en vertu de l’article 7 alinea 3« .
1. L’occupant ayant obtempéré, les »nombreux parlementaires européens et probablement une majorité de dirigeants des autres États-membres« n’auraient pas besoin d’en venir là.
2. La France cesserait immédiatement toute contribution au budget eurolandais et l’on verrait vite les ronds-de-cuir eurolandais slovaques, polonais, hongrois, etc., venir supplier la France, de la contribution financière de laquelle des pans entiers de leur »économie" dépendent, de bien vouloir rester dans l’Euroland.

Dans tous les cas, les commissaires eurolandais n’auraient aucun moyen de pression efficaces, juridiques ou autres, pour dicter leur loi à la France. Les commissaires eurolandais n’ont que le pouvoir que les forces d’occupation veulent bien leur accorder. Une fois la France redevenue souveraine, ils n’ont plus aucune prise sur les autorités françaises, dans la mesure où celles-ci ont les moyens d’être à la hauteur de la situation, c’est-à-dire la volonté de couper le cordon ombilical artificiel qui relie la France à la créature monstrueuse qu’est l’Euroland. La volonté, dans le domaine politique, est tout. Et l’attaque y est la meilleure défense.

 


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