L’europe est née de la volonté de libre circulation du charbon et de l’acier entre diverses nations... une zone d’échange commercial donc... et elle est toujours une zone de business. Les peuples ??? Quoi les peuples ???...

Cela fait longtemps que toutes les institutions regroupant diverses nations sont gangrénées par des obligés des lobbies affairistes qui n’ont pour seules préoccupations que de défendre les intérêts de groupes financiers et/ou industriels en dépit de toute considération pour le bien être des citoyens européens.

Et maintenant, ce sont eux qui choisissent les présidents des états... ou leurs conseillers, voire imposent leurs progénitures aux postes clefs des gouvernements.

Au lieu d’acheter français - ce qui n’empêche pas l’entreprise française d’importer des pièces étrangères fabriquées à bas coût pour les assembler sur place et les revendre sous le label « fabriqué en france » - il vaut mieux dire « Acheter localement »... ce serait plus juste. Et réaliser que les délocalisations, elles sont décidées par les administrateurs français d’entreprises françaises, idem pour certaines importations... alors, on est loin du méchant chinois qui vient spontanément vendre sa camelote sur nos trottoirs.

Les politiques d’austérité destinées à juguler la crise financière sont une stratégie visant à servir les intérêts d’une minorité de puissances financières : contraindre les peuples européens à se mettre à genoux pour qu’ils puissent continuer à se gaver malgré la concurrence sur le marché de nouveaux riches des pays émergents.

Petit détail intéressant... les banques ont palpé 500 milliards de prêts à taux réduits auprès de la BCE... elle se sont empressées de repositionner une grande partie de ce prêt à un taux supérieur à la BCE (hip hop je t’embrouille)... et avaient dernièrement comme politique de refuser la plupart des prêts... en attendant - ce qu’elles savaient probablement - la dégradation du triple A. Maintenant, les taux d’intérêt vont grimper, et elles vont pouvoir prêter en se servant du taux actuel d’emprunt pour prêter l’argent qu’elles ont emprunté à taux faible et qui plus est dont la partie placée à la BCE travaille en grande partie pour elles. Un peu comme quand les fluctuations du cours du baril sont immédiatement répercutés au prix à la pompe alors que le carburant qu’on achète a été acheté à un prix bien inférieur.