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Commentaire de JL1

sur Faut-il vraiment rembourser la dette souveraine ?


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Francis, agnotologue JL1 18 janvier 2012 13:30

Bonjour Olivier Chazoule,

vous écrivez : « S’appuyant sur le mécontentement populaire face à cette dette imposée monstrueuse ... ». Je suppose que vous voulez dire ’dette supposée monstrueuse’ ?

Vous écrivez : La troisième solution, autre que le remboursement ou le refus de remboursement, c’est l’hyperinflation« 

Encore faut-il que la dette soit rédigée dans une monnaie que l’on contrôle : pour ce qui concerne les dettes dont nous parlons, cela n’est pas vraiment le cas, hein !

Cela dit, je ne suis pas convaincu par cet article.

J’aime mieux cette analyse de Paul Krugman : »Personne ne comprend rien à la dette 2 janvier 2012

Extraits : « lorsque les gens de Washington ( la « fameuse communauté internationale) parlent de déficits et de la dette, en gros ils n’ont aucune idée de ce dont ils parlent - et ce sont ceux qui en parlent le plus qui la comprennent le moins…

Ceux qui s’inquiètent des déficits peignent le tableau d’un futur dans lequel nous sommes appauvris à cause des sommes que nous devons rembourser après nos emprunts. Ils voient l’Amérique comme une famille qui aurait contracté un crédit trop important et qui aurait donc des difficultés à payer ses échéances tous les mois. Ceci est une analogie vraiment mauvaise, sur au moins deux plans. Tout d’abord, les familles se doivent de rembourser leurs dettes. Pas l’état - tout ce qu’il doit faire est de faire en sorte que sa dette augmente moins vite que son assiette fiscale.) La dette de la seconde guerre mondiale n’a jamais été remboursée ; elle s’est seulement retrouvée de moins en moins pertinente à mesure que l’économie américaine croissait et avec elle le revenu soumis à l’imposition. Ensuite, et c’est le point que presque personne ne semble comprendre, une famille surendettée doit de l’argent à quelqu’un d’autre ; la dette américaine est dans une grande mesure de l’argent que nous nous devons à nous-mêmes….

Nous avons besoin de davantage - et non de moins - de dépenses d’Etat pour nous sortir de ce piège du chômage. Et cette obsession malavisée nourrie d’inexactitudes au sujet de la dette nous barre la route. »

Même si cela s’applique aux USA, c’est transposable chez nous.


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