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Commentaire de epapel

sur Endettement des ménages : une fin possible, mais pas de volonté politique


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epapel epapel 19 janvier 2012 12:25

Selon les tenants de la théorie économique, le supplément d’intérêt demandé par rapport au taux de base du marché correspond à la prime de risque liée au défaut de paiement.

Donc un emprunteur qui rembourse selon les échéances prévues devait voir sa prime de risque diminuer au fur et à mesure des remboursements pour deux raisons cumulatives :
1) au fur et à mesure des remboursements l’emprunteur démontre de plus en plus la fiabilité de sa signature et donc son risque intrinsèque diminue et la prime devrait le faire avec
2) la part des primes déjà versées qui n’a pas été utilisée pour couvrir les défauts de paiement des mauvais emprunteurs devraient être restituée aux bons emprunteurs à proportion des versements de prime effectués sur l’exercice.

Et s’il fait rouler sa dette, la prime de risque du nouveau prêt devrait tenir compte de la variation du capital emprunté par rapport au prêt précédent et diminuer si celui-ci n’augmente pas.

Ce qui est anormal ce n’est pas de contracter un prêt à 20% dont 15% de prime de risque mais de devoir payer ces 15% du début à la fin du prêt. En réalité la plus grande partie de ces 15% ne sert à pas couvrir les défauts de paiement mais est distribuée sous forme de bénéfices aux prêteurs.


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