Je vois plus l’abstention comme un acte militant dans le sens où il ne cautionne pas le système en place !
Le vote blanc n’étant pas reconnu, je préfère largement ne pas voter que d’être dans la logique du choix du « moins pire ». Cela ne fait qu’empirer la position monopolistique de certains.... Leur donnant un crédit, du fait de leur continuité dans le paysage politique. Ce paysage, ne changeant pratiquement pas d’une élection sur l’autre... Les mêmes gugusses... Des huîtres accrochés aux postes clés !
Après, évidemment dans l’organisation actuelle des choses, ne pas voter revient à s’exclure du processus politique. Le vote blanc serait en ce sens une petite révolution car d’un coup on pourrait dire : aucun des 2 candidats ne me représente. Mais imaginez un peu, au soir d’un quelconque 6 mai, voire ces résultats : Partie A 33%, Partie B 26%, bulletin blanc 51%. Les chiffres sont peut être exagérés, mais finalement ne serait on pas arriver à ce type du résultat le soir 21 avril 2002 ?
Leur légitimité en prendrait un coup et leur mettrait sous le nez un souci majeur de la politique contemporaine : Les peuples ne croient plus en leur dirigeants tels qu’ils sont devenus. Une fois ce constat établi, j’imagine que les solutions qui s’imposeraient alors d’elles mêmes ne devraient pas trop leur plaire....