« »« Le niveau d’endettement actuel de la Grèce se situe entre 150 et 168% du PIB. SI vous baissez ne serait ce que de 50% le niveau d’endettement, vous êtes de toute manière à plus de 100% du PIB. D’accord ? »« »"
Ici, vous commettez la confusion courante entre pourcentage et point
La suite du § ne comporte plus le même genre de confusion mais tombe dans un travers de raisonnement lui aussi commun
Fondamentalement, un système économique ne peut servir ou payer des intérêts qu’avec ce qu’il dégage comme bénéfice ou marge nette (Et par exemple une croissance de chiffre d’affaire n’est pas forcément accompagnée d’une croissance de la marge ou du bénéfice)
S’il y a une logique à ce qu’un prêteur exprime le loyer qu’il demande en pourcentage de la somme qu’il offre, s’il est également logique que l’emprunteur cherche sur le marché le prêteur qui lui demandera le plus petit taux, l’endetté doit constamment ou immédiatement convertir ce pourcentage en valeur absolue. Ce n’est pas un pourcentage qu’il aura à rembourser mais un montant absolu.
Et pour payer ce montant absolu, un emprunteur doit, s’il ne veut pas pratiquer le Ponzi, réaliser chaque année une marge nette, un excédent, un bénéfice supérieur ou au moins égal
Un ménage, une entreprise, un état ne doit accepter une charge de 10€ de remboursement annuel que s’il est certain de disposer, à son échéance, de 10€ superflus par rapport à ses dépenses incompressibles.
Ce qu’on a échoué à rembourser en montant une année, même si le créancier nous en fait exceptionnellement cadeau, on ne peut réussir à le rembourser l’année suivante que si l’on réalise cet excédent
Concernant un état, s’il a des recettes fiscales, où est son excédent ?
Contrairement à un foyer et à une entreprise commerciale, sauf de temps en temps et par surprise, un état n’a jamais d’excédent budgétaire (l’état saoudien n’a pas d’excédent budgétaire et il est même fortement endetté)
Si un état se retrouve une année avec un excédent de recettes fiscales par rapport avec ce qu’il avait prévu comme dépenses, il le garde en réserve mais si ça se produit trop souvent, il doit baisser les impôts pour ne plus faire d’excédent
Quand un état a tous les ans une charge de dette à rembourser, son budget, les impôts qu’il collecte, couvrent donc une part de dépenses de fonctionnement-investissement et une part de remboursement
Si cette charge de dette augmente de 10€ il faut que l’état encaisse 10€ d’impôts de plus pour parvenir à la payer. Et s’il ne peut encaisser ces 10€ de plus, même en dépit d’une augmentation des taux d’impositions, il doit rogner ses dépenses étatiques de 10€. Et plus il rogne sur les indispensables, plus il conduit à ce qu’on appelle la rigueur par euphémisation mais qui devrait s’appeler faillite.
En dépit de la corrélation entre croissance de PIB et croissance de l’impôt, 10€ de croissance ne produisent pas forcément 10€ d’impôts de plus et 10% de croissance ne produisent pas forcément 10% d’impôts de plus
Bien qu’il soit assez probable qu’une croissance de PIB permette de mieux rembourser une dette du budget national, vous avez tort de croire qu’il faut ou suffit d’une croissance du PIB de 4% pour payer l’annuité d’une dette valant schématiquement le poids du budget frappé du taux d’intérêt de 4% et divisé ou amorti par le nombre d’année prévues pour ce prêt
22/01 02:37 - easy
Le point important que je soulignais était que les états n’ont jamais d’excédents (...)
22/01 00:05 - Traroth
@Petit Eskimo : « Ne pas accepter les termes d’un contrat sans verser dans (...)
21/01 23:53 - TDK1
Bonsoir, Je prendrai le temps de répondre longuement à votre réaction demain, je suis en train (...)
21/01 21:02 - HELIOS
... il y a une difference entre l’objet du contrat et les termes de ce contrat, selon (...)
21/01 20:28 - Petit Eskimo
Ne pas accepter les termes d’un contrat sans verser dans l’ultra-violence, ce (...)
21/01 20:26 - HELIOS
.......... Les gouvernants grecs sont des traitres à la solde de Goldman-Sachs, .......... ça (...)
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