i vous avez totalement raison de
dénoncer particulièrement la Finance (c’est à dire la quinzaine de
principaux hedge funds avec leurs alliés le CFR et le Bilderberg que
vous ne nommez prudemment pas), désolé, Monsieur Hollande, mais la
république, la France, les Français (surtout ne pas oublier la
majuscule), le peuple, termes très souvent employés par vous et
d’autres, ce sont là des mots creux, des mythes sans réalité
concrète. La fierté d’être français, c’est du pipeau sans
fondement ; a fortiori pour ceux qui vinrent/viennent chercher
en France, voire en métropole, un même relatif confort qu’ils
n’ont pas chez eux.
Les Français de vieille ou de récente
souche ne sont unanimes sur rien, donc les présenter comme un tout
homogène dont vous connaîtriez la pensée et les aspirations
communes ….. ; sauf évidemment sur la suppression des impôts
et l’augmentation des revenus. Et encore c’est pas sûr ; car
certains sont assez intelligents pour avoir compris, depuis plus ou
moins longtemps que ce qui devrait importer et être mis en œuvre
par des élus enfin responsables, ce n’est pas augmenter les
salaires, mais diminuer le coût monétarisé de la vie décente. Ce
qui ne peut plaire ni à la Finance internationale, ni à Bercy.
Mais cette prise de conscience
restera peut-être difficile à se répandre tant que les
économistes, les responsables (?) politiques et les médias
resteront assez bêtes pour considérer le PIB , avec ces absurdes 3
% dont on nous rabâche les oreilles, comme un indice intelligent et
fiable.
Or « Notre PIB prend en compte
dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le
tabac et les courses d’ambulances qui ramassent les blessés sur
nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous
installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où
nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la
destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement
par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production
de napalm, des armes nucléaires, et des voitures blindées de la
police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il
comptabilise les programmes de télévision qui glorifient la
violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos
enfants.
En revanche, le PIB ne tient pas compte
de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni
de la gaîté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre
poésie, ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer
la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos
représentants. Il ne prend pas en compte notre courage, notre
sagesse, ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la
compassion, ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB
mesure tout, sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être
vécue. » (Robert Kennedy).
NB. Souvenez-vous en chaque fois que vous lirez ou entendrez à l’avenir PIB