En effet
Sur la situation actuelle de la formation, dans tous les domaines de grands machins, je ne sais rien. Mais l’orientation vers une formation comportementaliste (individuelle et de groupe) me semble indispensable et même centrale.
A mon sens, même le capitaine du port, celui qui a engueulé le commandant du navire, s’y est pris comme un manche face à un homme qui ne pouvait qu’être en état de sidération ou de « Noooon cépavré !!! » alors qu’il était lui-même au sec, au chaud, dans une capitainerie bien éclairée et qu’il ne subissait aucun effondrement psychologique
Sur cette affaire, il y a eu 5000 adultes concernés. Tous se revendiquant plein de bon sens, en tous cas avant ce drame.
Chacun était -a priori- susceptible de s’engager dans une entreprise de sauvetage en bon ordre. Mais la réalité démontre que personne n’a fait quoi que ce soit d’envergure. Les meilleures initiatives ont eu une portée de 5 à 30 personnes seulement et ont été le fait de personnes particulièrement humbles dans la vie
Et je passe sur les comportements les plus égoïstes de certains sur lesquels on ne devrait pas, en toute illusion de l’humanité, compter.
A part donc des miettes d’initiatives individuelles, il n’y a eu aucun relais d’autorité efficace.
Il est passé où le commandant en second ?
C’est constamment que lors de batailles virant très mal, le général se retrouve effondré. Chacun devrait connaître ce phénomène et se préparer alors à prendre son relais. C’est la préparation à ce relais ainsi que son application qui peut aider un responsable sommital à recouvrer rapidement confiance et sang-froid à la suite d’un moment d’effondrement.