Baskette nous ressort sa rhétorique puante et ses poncifs, morceaux choisis, citations d’auteurs équivalent à tant d’autres prospecteurs idélologiques pour ne tenir qu’un discours et un seul, toujours le même, usant toujours de la même phraséologie : le complot juif.
Mais en 2012 et depuis une quinzaine d’années, ce discours s’est habillé de nouveaux oripeaux qui trouvent leur néo-public. La manoeuvre consiste à déverser sur des tonnes de sites, des blogs, des forums, des plateformes vidéo, une propagande super bien huilée dont le but est de faire rentrer dans la tête des Français, qui ont d’autres problèmes, ce nouveau schème : les Juifs Israéliens sont les nazis de notre temps.
Pour ce faire, et étant donné que peu de Français, d’Européens, voire d’Occidentaux connaissent vraiment le terrain, et avec le développement du Web se fient aisément aux déversoirs par milliers (je tiens des statistiques édifiantes), par centaines de milliers, qui encouragent une « pensée » ultra et binaire, rien de plus simple que de répéter ad nauseam des formules magiques qui impactent les consciences.
Et compter sur le temps. Le temps et la répétition, les mamelles de toute bonne « pédagogie ».
Bien sûr, répondre à cette machine de guerre communicationnelle prendrait un temps considérable. Donc le gouvernement israélien a confié à qui le souhaitait, il y a je crois environ deux ans, la tâche de contredire ces propos propagandistes, ce que les intéressés ont immédiatement dénoncé comme relevant de la « hasbara » (explication, en hébreu), pour faire taire toute contradiction, car cette contradiction n’a pas existé pendant longtemps.
Alors bien sûr, parmi les internautes qui ont décidé de répondre, tous ne sont pas spécialistes en histoire, en géopolitique, en droit... Donc ils sont vulnérables et des Baska & Co qui passent leur vie à se répandre sont bien plus efficaces, et d’autant plus qu’ils parviennent à clouer le bec à leurs opposants avec leur fameux « sale hasbariste ».
Et c’est ainsi qu’Allah n’est grand.