• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de morice

sur La bonne sœur de Meyssan


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

morice morice 25 janvier 2012 22:37

massaliote inscrit ici sous « CITOYENNE LAMBDA »


Par Massaliote (xxx.xxx.xxx.222) 7 novembre 2011 17:09

Pour info, pilier de comptoir, je n’étais pas dans l’armée. Ni dans l’OAS non plus, il me manquait quelques années. Et je ne suis même pas pied-noir.

brefn un mec, nostagique de l’OAS et de la torture en Algérie ;

du courrier pour vous, le colonialiste pathétique :

Voilà, le « grand soldat » Bigeard est mort. Mais ce soi-disant « grand soldat » je ne le saluerai pas. Il y a en effet des gens comme ça, qui méritent le respect et d’autre pas. Et Bigeard est entré dans la seconde catégorie il y a bien longtemps déjà. Si l’armée à un honneur, ce que je pense, Bigeard n’en fait plus partie depuis longtemps. Car cet homme a torturé, à plusieurs reprises, c’est prouvé et sans possibilité de contestation possible. A partir de là, il n’était déjà plus un homme à mes yeux. Mais une machine à tuer : si l’armée clame depuis toujours qu’elle respecte ses adversaires, ce militaire ne l’a pas fait. C’est pourquoi je trouverai indécent les hommages qui pourraient lui être rendus à sa mort. Bigeard a quitté bien avant sa disparition la confrérie des êtres humains, et n’a donc pas à recevoir de fleurs pour ce qu’il a pu commettre en toute connaissance de cause. On ne rend pas les honneurs à quelqu’un qui n’en a pas eu. Jacques Pâris de Bollardière en avait, Marcel Bigeard en est dépourvu : il n’a jamais voulu reconnaître ses exactions. La torture, a dit en effet de Bollardière, « dégrade celui qui l’inflige plus encore que celui qui la subit ». Et le déshonore à jamais, pourrait-on ajouter. C’est le cas de Marcel Bigeard, tortionnaire en Algérie, jamais repenti, et donc déshonoré à jamais.


Le 28 septembre 1957 Bigeard en Algérie, était bien aux côtés de Louisette Ighilahriz, tout juste vingt ans, capturée dans la zone 2 de la Wilaya IV (de l’Algérois) par le3e REP (le Régiment Etranger de Parachutistes), avec huit de de ses camarades. Le côté droit mitraillé, criblée de balles, elle est entraînée par Bigeard à Hydra, au Paradou, en haut d’Alger pour y être torturée. Et raconte ici ce qu’elle a enduré : « Bigeard était à deux pas de moi. Et le gros zèbre qui me torturait en personne sous les yeux de son chef, c’était le capitaine Graziani (*). Il a été tué en Kabylie en 1958. (....) Bigeard ne sortait de sa bouche que des propos orduriers que je n’oserais pas, par décence, vous rapporter. Vous pensez bien, une femme combattante ! Je vous passe les sévices que j’ai subis. Ils sont tout simplement innommables. C’était très dur, quoi ! Ils se sont acharnés contre moi. Je faisais tout sur moi, je puais. C’était de la putréfaction... (...) Que Bigeard démente ou reconnaisse ce qu’il a fait, je resterai toujours, à travers des milliers de cas d’Algériennes et d’Algériens, sa mauvaise conscience.(...) La torture était pratiquée à l’état industriel. Il en a tellement torturé qu’il ne se souvient sans doute plus de nous. J’ai été traumatisée à vie. Je ne suis qu’un cas parmi des milliers d’autres. Du 28 septembre au 26 décembre 1957, je suis restée à la 10e DP. Ils me torturaient presque tous les jours. »

 

Que le témoignage soit accablant pour Bigeard, il n’y aucun doute. Mais ce n’est peut-être pas ça le pire : le pire, c’est le refus du militaire de reconnaître ses exactions durant toute sa vie, et particulièrement celle-ci. Dans son livre de 2001, « J’ai mal à la France », (éditions du Polygone, 2001), Bigeard affirmera en effet « n’avoir jamais vu Louisette Ighilahriz », ce qui est bien un mensonge. Bigeard, qui n’a en fait aucun honneur, en rajoutera même une couche dans l’ignominie, en écrivant « cette femme a été transférée au PC de la 10ème DP de Massu, grièvement blessée le 28 septembre 1957. Or le 3 septembre, j’avais quitté Alger pour repartir, à la tête de mon régiment, me battre contre de vrais combattants dans les djebels. » Comment peut-on, en tant que militaire être aussi méprisant ? Louisette Ighilahriz était membre déclarée d’une unité combattante de l’ALN, cette armée organisée et dûment répertoriée en tant que telle, y compris par l’armée française. Ce n’est donc pas que du simple machisme mais un grave manquement au code militaire : Bigeard, c’est clair, aura bien déshonoré l’armée en Algérie. Il existe un code d’honneur militaire qui inclut le respect de l’adversaire.

 

vous nous avez assez parlé des exactions du FLN


qui a le premier utiisé le phosphore et où ?

 et le napalm ?


Les villages étaient bombardés au T-6 au napalm


Bigeard appelait ça « faire un méchoui ».


et vous voudriez qu’on vous écoute ici, partisan de Jean_Marie et aplogiste des tortionnaires en Algérie ??



Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès