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Commentaire de morice

sur La bonne sœur de Meyssan


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morice morice 25 janvier 2012 23:57

c’est dans la rubrique « controverses » la TRICHEUSE....


vous TRONQUEZ le texte :

Francesco Cossiga, le chef du gouvernement de l’époque a adressé en 2004 une lettre à Enzo Fragala leader de l’Alliance nationale de la commission Mitrokhine dans laquelle il soupçonnait le Front populaire pour la libération de la Palestine d’en être les auteurs, thèse vaguement confortée par le fait que le préfet Gaspare de Francisci chef de l’anti-terrorisme avait trois semaines avant l’attentat fait part de ses craintes suite aux pressions du FPLP sur les autorités italiennes pour obtenir la libération de Abu Anzeh Saleh emprisonné à la prison de Trani[réf. nécessaire]. Á la même période les magistrats français découvrent dans les papiers de Mourkabal Michel Walid, bras droit de Carlos, une adresse à Bologne avec une instruction pour y entreposer grenades, dynamite, détonateurs et mécanismes d’horlogerie5. Dans un entretien au journal Corriere della sera en 2008, Cossiga réaffirme que le terrorisme noir n’est pour rien dans l’attentat et qu’il croit fermement à l’innocence de Francesca Mambro et Giuseppe valerio Fioravanti6. Cette thèse « palestinienne » a été alimentée par le gouvernement de Sylvio Berlusconi en raison des accusations portant sur Licio Gelli l’un de ses proches7. La thèse palestinienne est réfutée par Paolo Bolognese président de l’association des victimes de l’attentat de Bologne « Actuellement, il n’y a rien qui peut me faire changer d’avis concernant le terrorisme fasciste de Valerio Fioravanti et Francesca Mambro »8.

Aucun membre du gouvernement de Silvio Berlusconi ne s’est déplacé pour assister à la cérémonie commémorant les 30 ans de l’attentat de Bologne, suscitant une nouvelle controverse médiatique9


OR qui a été condamné : l’extrême droite !

L’enquête dura presque quinze ans et c’est seulement grâce à l’action des familles des victimes, que le procès put aller à son terme.

Le 23 novembre 1995, la Cour de cassation a publié les sentences suivantes :

Pazienza, chef du Super-SISMI en 1980, était notamment accusé, avec le général Musumeci, d’avoir placé, en janvier 1981, une valise d’explosifs dans le train Taranto-Milan du même type que celle utilisée dans la gare de Bologne, afin d’égarer les pistes2.

Dans son arrêt du 23 novembre 1995, la Cour de cassation révèle :

« l’existence d’une vaste association subversive composée, d’une part, par des éléments provenant des mouvements néo-fascistes dissous, tels Paolo Signorelli, Massimiliano Fachini, Stefano Delle Chiaie, Adriano Tilgher, Maurizio Giorgi, Marco Ballan, (...) et d’autre part, par Licio Gelli, le chef de la loge P2, Francesco Pazienza, le collaborateur du directeur général du service de renseignement militaire SISMI, et deux autres officiers du service, le général Pietro Musumeci et le colonel Giuseppe Belmonte. On leur attribuait (...) d’un côté de vouloir subvertir les équilibres politiques constitutionnels, pour consolider les forces hostiles à la démocratie, et de l’autre (...) de favoriser les auteurs d’entreprises terroristes qui pouvaient s’inscrire dans leurs plans3. »

Le 9 juin 2000, la Cour d’assises de Bologne a émis de nouvelles condamnation : 9 ans de prison pour Massimo Carminati, extrémiste de droite, et quatre ans et demi pour Federigo Mannucci Benincasa, ancien directeur du SISMI à Florence, et Ivano Bongiovanni criminel de droit commun lié à la droite extra-parlementaire. Le dernière accusé est Luigi Ciavardini, condamné à 30 ans, confirmant la condamnation de 2007. Il continue aussi à plaider non coupable.


vous ne savez que mentir ici, Italia Sempre, alias Francesca et amie de Ranta, extrêmes droitistes compulsives....

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