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Commentaire de nacomeda

sur La petite claque bien méritée au petit journal


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nacomeda nacomeda 26 janvier 2012 23:28

Bonsoir Monsieur.
Je ne réponds pas à la première partie de votre réflexion, car je pense y avoir répondu dans mon article. Ou tout au moins dans les remarques que je fis à quelques personnes qui m’écrivirent sur ce sujet. Je pousse quand même par plaisir la petite vindicte à propos du sieur Barthès, sur le point aujourd’hui non seulement de voir confisquer les cartes de presse de ses prétendus journalistes, mais qui se prend une claque monumentale des Français qui boudent enfin son émission .
Vous pensez que Barthès ne peut pas se moquer des chômeurs. Je vous répondrais que c’est faux, d’abord parce qu’il n’en parle jamais, d’autre part parce qu’à chaque fois qu’il montre le petit peuple, celui qui n’a ni langage châtié, ni techniques de communication à la clef, ni de belle femme à montrer à la télévision, ils les traite comme pis que rien. Comme des gens sans goûts, sans moyens, sans avenir, sans humour, et qu’il caricature au grè des schémas qu’il imagine devoir représenter nos classes populaires.
D’un autre côté, et à ce niveau la conversation pourra être plus subtile, je prétends que les gens de Groland ont fait de la vulgarité absolue, un fond de commerce qui les dessert totalement aujourd’hui. La subtilité de Groland, c’est d’avoir pu montrer que les pauvres, les exclus, les vieux, les moches, pouvaient être méchants, et fortement critiques. Et ils le firent très bien. De façon presque majestueuse. Jusqu’au jour ou cette recette, qu’ils n’avaient pas inventée, car crée dans les années 70 par Pierre Déproges et ses meilleurs amis, finit par devenir une pâle routine sans intérêt, dont l’humour ne pouvait être aiguillonné que par des errements scatologiques, ou des vannes de comptoir ou plus personne ne riait sinon les habitués.
Groland à détruit la carrière de tous les gens qui y travaillent encore aujourd’hui, et c’est bien fait pour ces paresseux de l’écriture. Renseignez-vous un peu sur ce qui existe aujourd’hui dans le cinéma critique Belge, ou Français, et vous constaterez que les gens de Groland sont non seulement pathétiques pour leur profession, mais devenus transparents pour ses créateurs.


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