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Commentaire de Pépé le Moco

sur Qui réveille les vieux démons ?


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Pépé le Moco 28 janvier 2012 23:11

@ l’auteur,

A la fin de votre article vous mettez le doigt sur une chose importante, les dédommagements dus par l’Allemagne. Mais je crains que ce type d’argument soit entaché de forclusion.

Cependant, il existe juridiquement, au niveau international, une notion qui peut être retenue pour la dette de la Grèce (et celle de la France) : la dette odieuse.
Base juridique de la dette odieuse :
1) La dette doit être contractée à l’insu et sans l’assentiment des citoyens du pays,
2) Les prêts consentis n’ont pas bénéficié aux citoyens du pays,
3) Le prêteur est au courant et indifférent à la finalité de la dette contractée.

Pour plus d’information : lien (sélectionnez le sous titre en français en cliquant sur « CC » en bas à droite)

Le plus compliqué pour faire valoir ce droit, c’est de réaliser un audit de la dette par des personnes indépendantes et compétentes, qui défendent les droits du citoyen.
Une volonté politique, représentant réellement les citoyens, est en mesure de mettre aisément une telle procédure (certains pays l’ont fait, mes les représentants concernés ne jouent pas en division 2, ils sont de classe mondiale et sont responsable au regard des citoyens).
Le « hic », c’est que les régimes représentatifs actuellement au pouvoir dans les « démocraties » occidentales n’ont pas ce dessein.
N’étant juridiquement pas responsable des engagements contractés lors des élections, ils peuvent aisément violer le contrat démocratique initialement passé, sans rendre des comptes au regard de la loi (ils ne sont pas responsables, mais représentants - voir article 67 de la constitution Française et renseignez-vous sur le définition du mot « mandat » utilisé)

En définitive, n’attendez pas que le représentant, que vous avez élu, respecte ses engagements électoraux, il n’en est pas tenu. Par compte, le contraindre, par la mobilisation citoyenne, peut l’obliger à respecter ses engagements (encore faut-il qu’ils soient pertinents pour le citoyen et que le citoyen soit suffisamment informé des enjeux). 

Le poncif : « Élection piège à cons » n’est pas si idiot en fin de compte.

@+


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