Tout ce qui oppose entre eux des hommes, des citoyens, plutôt que de
critiquer des actes, des faits, des pratiques ... est non constructif
voire nuisible à la démocratie.
Les sempiternelles querelles entre « fonctionnaires » et gens « du privé » ont-elles jamais fait bouger d’un pouce l’état de fait dénoncé ?
On apprend ici que même en leur sein les « fonctionnaires » sembleraient
même prêts à en découdre entre eux, en se subdivisant en catégories
rivales ( fonction « d’Etat », « territoriale » et « hospitalière »). Ce qui
donne lieu , au passage, à des témoignages fort intéressants et
instructifs ...
Mais est-ce que cela peut conduire à des améliorations structurelles de la situation française ?
Si l’on s’en tient à ces querelles, voire à de simples arbitrages sur la
proportion relative des différents effectifs, il ne reste plus qu’à
espérer arriver à choisir ou trouver les « bons » individus : d’eux seuls
dépendrait la bonne marche de la République.
Avouons que c’est un peu léger, irresponsable et inconséquent sur le long terme.
Pourquoi les qualités autant que les travers de l’humain se
manifesteraient-ils différemment au travail selon un statut artificiel
accordé aux uns plutôt qu’à d’autres ?
La racine de l’abus du Pouvoir délégué par notre actuelle pratique du
système de Pouvoir dit « représentatif » n’est-elle pas, non pas dans le
choix des « fonctionnaires », mais dans ces statuts privilégiés qui leurs
sont accordés ?
Quelle légitimité y a-t-il a protéger à vie certains individus du
chômage ? Ces citoyens qui mettent plus facilement en avant leur titre
de « fonctionnaire » que le bilan de leurs états de service, se querellent
sur des questions de préséance, de revenus, de temps de travail, de
salaire, de compétences relatives ... et en oublient la principale
raison qu’ils évoquent lorsqu’ils tentent de justifier leur privilège
vital et finanacier essentiel (celui de la sécurité de l’emploi ) : être
garants de la « démocratie » ! Pire : d’une démocratie qui ( outre
« Liberté ») insrit « Egalité » et « Fraternité » sur le fronton de ses
institutions !
Qu’en pensent nos voisins ( notamment les Suisses ) ?