@ Ivan K - Vous dites : « Que je sache, le droit à l’expression publique des Témoins de Jéhovah ne subit pas la moindre entrave dans ce domaine »
Ce n’est pas exact de mon point de vue. Oui, les TJ peuvent librement faire du porte à porte. Mais il existe en France des campagnes menées par des organismes (Miviludes, Fecris...) et des associations (Unadfi, CCMM, Gemppi...) qui s’emploient, avec de l’argent public, à dénigrer les TJ (comme beaucoup d’autres groupes). Ils terrorisent les maires qui leur louent des salles ou laissent vendre des immeubles (voir actualité). Ils font peur aux familles et aux médias qui reprennent leurs « alertes » les yeux fermés. Les rédactions mettent quasi systématiquement à la poubelle, en toute bonne conscience, les demandes de droits de réponse de ces mouvements sous prétexte que ce sont des « sectes ». Sous prétexte que leur discours ne peut qu’être stéréotypé ou de prosélytisme... Et le dimanche matin, avez-vous jamais vu un de ces groupes venir présenter ses croyances comme les cathos, les juifs ou les bouddhistes ? Les émissions télévisées sur cette question sont toujours à charge, etc.
Je ne dis pas que les TJ et les autres sont irréprochables. Qui l’est ? Ce qui me semble inacceptable, c’est qu’une discrimination soit officiellement organisée et entretenue et que les membres de ces groupes ne puissent se défendre sur la place publique comme les autres citoyens. Le tollé soulevé à l’occasion de la publication de cette lettre ouvert est une preuve de cette volonté de ségrégation.
D’accord avec vous pour qu’on demande des comptes à l’organisation sur la façon dont elle gère ses biens et mène ses activités, mais dans le droit commun, non dans cette ambiance de chasse aux sorcières indigne d’un pays démocratique.