Quel intérêt a un vendeur à vendre un produit ? C’est la question que vous posez, techniquement.
Avez vous réellement besoin d’une réponse ?
Personne n’a dit que prendre un médicament homéopathique ne marchait pas. Mais prendre du sucre pour se soigner n’est pas remboursé, et marche aussi. Par exemple dans la douleur, les inflamations, les rougeurs cutanées.
Le facteur placébo a été démontré entre une mère et son bébé, lorsque la mère ne sait pas que c’est un placebo. A-t-on tenté l’expérience sur les animaux sans que le vétérinaire ni l’éleveur ne sachent si le produit est ou non un médicament (homéopathique ou non, d’ailleurs) ?
Le doute scientifique posé par l’homéopathie est la non reproductibilité des démonstrations d’efficacité. L’expérience proposée au dessus, par exemple, serait intéressante : personne ne sachant quels sont les produits homéopathiques, on peut alors voir s’il y a effectivement une différence statistique des résultats.
En l’absence d’une telle preuve, les médicaments en question ne peuvent se prévaloir d’un service rendu supérieur aux nombreux médicaments déremboursés car ne montrant pas de service rendu suffisant (type veinotonique).
Pourtant les produits homéopathiques continuent à être remboursé. Serait-ce dû aux emplois en jeu ?
« Peux-être la bonne attitude est-elle d’admettre que certaines choses nous sont pour l’instant mystérieuses. »
Effectivement. Certaines choses sont mystérieuses.
Mais en l’occurence rien ne vous permet de dire, non plus, que le « pouvoir de l’esprit » (de l’éleveur sur son bétail, de la mère sur son enfant) est moins à l’oeuvre que les médicaments homéopathiques.