@ Mor Aucon, réponse à votre commentaire de 15h24 :
J’ai pris cet exemple pour montrer le comportement peu scrupuleux de nos chères institutions bancaires et financières. Elles ont attendu que les notes des Etats soient dégradées pour leur prêter les sommes, qu’elles avaient emprunté (cf le commentaire de BA tout en bas, et l’article que j’ai écrit « AAArnaque, crime et BCE »).
Je ne veux pas d’un Etat plongé les deux mains dans la caisse, comme vous dites si bien. Mais je ne veux pas non plus d’institutions privées surpuissantes. Il faut rendre les choses claires et intelligibles pour tout le monde, c’est pourquoi je ne rentre pas dans les détails. Bien évidemment les choses sont plus subtiles que celà, mais les gens n’ont cas se renseigner. Je veux juste piquer la curiosité. Libre à chacun d’entamer les lectures qui leur sembleront utiles.
En fait si je devais résumer ma pensée je vous dirais que nous avons pratiqué les deux extrêmes : Etat ayant le pouvoir de battre monnaie mais usant du crédit à des fins de consommation, et toute puissance des marchés. Le juste milieux serait de redonner à l’Etat la maitrise de ses instruments économiques. Tout en instituant des règles (tel des plafonds d’endettement, ou encore subordonner les emprunts à taux nuls aux seules dépenses d’investissement qui elles créent de la croissance).