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Commentaire de Richard Schneider

sur Intentions de vote : le mois de janvier en 13 sondages


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Richard Schneider Richard Schneider 1er février 2012 16:30

à l’auteur : Bonjour,

Je regrette que votre article concernant la rupture entre l’ancienne et nouvelle gauche ne soit pas encore paru sur le site ... En effet, vous y exposiez clairement - et objectivement - les différences assez fondamentales qui distinguent le PS et le FdG (appelons-le ainsi en attendant).
Les sondages, il faut les prendre, pour ce qu’ils sont : un instantané à un moment T. Aussi, suis-je d’avis plutôt que de commenter les intentions du vote du sondage du jour, d’essayer d’analyser des tendances lourdes qui se dégagent des intentions de vote des électeurs sur plusieurs semaines.
On peut ce 1er février faire quelques constations assez crédibles, inchangées par rapport à ce que j’ai déjà écrit : 
1. Loin de s’effondrer, Hollande reste solidement campé sur ses positions. Il est même anormalement haut au 2e tour. 
2. Sarkozy se maintient lui aussi. Certes, il n’est pas très en forme, il est toujours aussi impopulaire ; mais il demeure sans pb. particulier pointé à 25%. Une petite surprise.
3. Le Pen flotte toujours autour de 18%. Ce n’est plus une surprise.
4. La progression de Bayrou est stoppée depuis plusieurs sondages. C’est une vraie surprise ; on aurait pu penser que des électeurs de Hollande et de Sarkozy - le Béarnais a, en principe, le profil pour les séduire - le rejoignent au fur et à mesure où la campagne progresse. Il semble bien que cela ne soit pas le cas. 
5. Mélenchon n’arrive pas à décoller : il reste en dessous de 10%. Au grand dam de ses partisans, le « vote utile » semble l’emporter - pour l’instant. Je pense que l’anti-sarkozysme est plus fort que le débat programmatique entre les deux « gauches ».
6. L’effondrement de Joly se confirme au fil des enquêtes ... EELV a obtenu les sièges gagnables envisagées ...
Une inconnue pourtant : le nombre encore élevé des indécis (entre 45 et 48%). A part, le couac du 22 avril - où le nombre des abstentionnistes a été particulièrement important - habituellement les indécis, s’ils votent, se répartissent grosso-modo selon les tendances observées deux mois avant le scrutin. Mais, attendons que la cristallisation se fasse véritablement (fin février) : on verra plus clair.
Inutile de rajouter qu’un imprévu extraordinaire (guerre, terrorisme, crise sociale aigüe etc ...) peut totalement bouleverser la donne.
Amicalement,
RS

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