Hervé : « Dans le cas des Tueurs du Brabant, la piste de la criminalité (« prédateurs ») a été longuement suivie et n’a rien donné »
C’est faux et vous le savez bien. Dès le début, en effet, le procureur du Roi Deprêtre commet une monumentale bourde en lâchant le mot « prédateurs » inspiré par sa fille, parait-il, et en repoussant toutes les théories du complot qui apparaissent dès 83. L’ambiance politique du royaume était déjà plus que tordue et les hypothèses (CIA, Stay Behind, terrorisme d’État ) grossissaient et fusaient dans tous les sens, dès le début et jusqu’à la ridiculisation totale de cette hypothèse des marginaux qui était pourtant la plus solidement étayée de toutes. Le crash de la procédure contre les Borains à cause des expertises balistiques bidons faites par l’expert belge Dery, contredites par les allemands et camouflées illégalement durant toute l’instruction a sonné le glas de l’hypothèse des prédateurs. Pourtant quand un idiot défend la vérité, il se peut qu’il ait raison, quelquefois.
Il est curieux de remarquer certaines similitudes entre les arguments avancés pour s’opposer à la piste islamiste pour le 11/9 ( comment une poignée de barbus cachés dans des cavernes dans la montagne on pu mettre au point une telle opération ? ) et ceux avancés pour ridiculiser Deprêtre, puis Ruth ( comment des marginaux ont pu monter des attaques aussi bien réglées ? ) Pur fantasme soit dit en passant que ce prétendu commando surentraîné, au vu des faits. Les auteurs sont passés au bord de la catastrophe plusieurs fois durant leur parcours dans une débauche incroyable d’erreurs et de n ;importe quoi. Alors, bien sûr, puisqu’on ne les a pas identifiés, ils sont forcément machiavéliques.
Mais je répète, je n’ai aucune envie de décortiquer cette affaire, ici. Si vous êtes honnête, vous reconnaîtrez qu’il n’y a aucune preuve pour rattacher cette affaire à celles, encore plus nébuleuses, qui se sont déroulées dans la période connue comme les années de plomb. C’est tout ce qui intéresse ici, sous cet article.