Il ne peut y avoir de liberté réelle que si il y a égalité de pouvoir de décision.
Il n’y a égalité réelle qui on a tous les mêmes libres choix.
Il ne peut y avoir de liberté si certains peuvent prendre certaines des décisions et d’autres pas, et surtout si les premiers les imposent aux second, c’est la dictature, le despotisme etc...
De même que l’égalitarisme forcené, ce n’est plus l’égalité réelle, puisqu’il y a quelque chose au dessus des choix individuels : la volonté d’une communauté abstraite, indépendamment du choix de chaque individu la composant. Et comme cette volonté communautaire abstraite, ne sort jamais du néant, mais bien de décisions prises par des humains à un moment donné, il y a bien une situation inégalité où la volonté de certains s’imposent à d’autres.
En fait pour qu’il y ait vraiment égalitarisme, il faut que ceux qui prennent les choix des (restrictions, s’appliquent à eux mêmes les contraintes qu’ils imposent aux autres ( comme dans une communauté monacale ).
Sans ça c’’est juste une oligarchie totalitaire ou une dictature, mais reposant sur une inégalité.
Dans les deux cas il n’y a plus de fraternité
La fraternité étant l’attitude qui permet de lier les deux : on laisse à l’autre ses propres choix parce que c’est son égal en humanité. Là où l’attitude paternelle consiste à imposer ses choix à l’autre car c’est son inférieur, et dans le cas de l’égalitarisme, il n’est plus question de relation d’égal à égal, mais de sujétion à une seule et unique communauté, l’autre doit se plier aux choix de la communauté parce que c’est la communauté qui impose ses choix. La mise à niveau par le bas, n’étant juste que le marqueur de soumission à la communauté comme seul élément supérieur aux autres humains.
Dans une société qui est sous le signe de la marchandisation de tout pour le bénéfice de quelques uns, il n’y a ni liberté réelle, et encore moins égalité. Vu que la possession détermine la possibilité d’avoir des choix ou de ne pas en avoir, autres que virtuels. Donc ceux qui ne possèdent rien, n’ont plus de liberté concrète.
Au niveau des goûts, la liberté totale peux exister, à partir du moment où certains n’imposent les leurs aux autres, de même que pour les idées, s’il n’y a pas formatage des esprits.
Et al société marchande joue sur cet aspect pour nous faire croire à un sentiment de liberté.
On peut préférer porsche à ferrari ou vice versa, mais combien de personnes ont vraiment le choix de pouvoir acquérir une porsche et une ferrari ?
Dans la pratique les choix réels sont beaucoup plus limités pour la majorité des gens, et pour certains très limités, et malheureusement pas que pour des voitures sportives de luxe dont al possession n’est pas essentielle.
L’argent ne donne pas la liberté, mais le pouvoir, celui de faire des choix en sa possession que d’autres ne peuvent se permettre. Car le pouvoir c’est bien ça, pouvoir prendre des décisions que les autres, ne peuvent pas prendre, ou n’ont pas droit de prendre.
Il est absurde de parler de liberté et d’égalité sans parler de la notion de pouvoir, c’est à dire l’antithèse de la liberté et de l’égalité.
Et au final c’est bien ce que met en avant easy dans son message, l’égalité de droit seule n’est pas garante de al liberté, s’il n’y a pas d’autres garde fous, faisant de cette égalité un principe abstrait et non concret, si le pouvoir réel est toujours dans les mains de quelques uns et peut s’imposer durement sur les autres.
Actuellement au niveau politique, il n’y a pas de relation égalitaire entre le peuple et le pouvoir, cela signifiait que l’accès au pouvoir politique est équitable entre toutes les catégories sociales, et non une surreprésentation des catégoriesminoritaires qui travaillent favorablement pour les puissances économiques directement, ou indirectement.
La meilleure preuve a été l’arnaque antidémocratique du traité de Lisbonne, où une petite d minorité de gens appartenant en grande majorité à la bourgeoisie, ont voté un texte que le peuple avait refusé par référendum, les élus n’ont pas représenté le peuple mais leurs seuls intérêts..
Les dernières crises des dettes ont aussi montré que ce ne sont plus les peuples n’ont plus voix au chapitre au niveau économique, mais que ce sont des instances extra nationales qui prennent les décisions, et même qui placent les premiers ministres.
Donc on est loin de ce que décrit Tocqueville au sujet de l’égalité, puisque actuellement il n’y a a pas vraiment d’égalité mais des inégalité accrues.
Et surtout le despotisme ne repose pas sur l’égalité, mais bien sur l’inégalité entre le despote et le reste du peuple. Pour être despote il faut se considérer comme supérieur aux autres.
Un pouvoir égalitaire, est un pouvoir modeste et collectif, le contraire du despotisme.
05/02 21:12 - easy
05/02 21:10 - easy
« »« » Voilà qui illustre admirablement la solidarité Nord-Sud : ceux qui fournissent la (...)
05/02 17:07 - Jason
« »« je préfère maintenant papoter sans fin, sans jamais rien décider. »« » Et pourtant, (...)
05/02 10:55 - easy
« »« »« Correction : il aurit fallu lire nous ne pouvons pas nous passer de crédit. Désolé (...)
05/02 10:31 - easy
@ Jason Ah la rareté ! Je ne vois pas quoi en dire de bouleversifiant. J’ai inventé et (...)
05/02 00:26 - Jason
easy, Réfléchissons à la notion de rareté, un des piliers des théories économiques. Et ses (...)
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