Les associations inquisitoriales
« La liberté d’expression vaut non seulement pour les informations ou idées accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent l’Etat ou une fraction quelconque de la population : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels, il n’est pas de société démocratique ».
(Cour européenne des droits de l’homme, 21 janvier 1999).
Les lois qui limitent cette liberté, la nièrent dans son principe. Il n’y a pas de dogmes, de vérités « sacrées », intangibles, que l’on n’ait pas le droit d’interroger et de remettre en cause. Aucune religion n’a droit à une immunité contre la critique. En soumettant la liberté d’expression au « respect pour les droits et les sensibilités des autres » (Chirac 2007), elle perde beaucoup de son intérêt. Ces résolutions officielles étaient pour l’Europe un tournant historique : ainsi la liberté d’expression doit désormais être limitée par la sensibilité de tous. Cette limitation, dans un monde où la communication devient mondiale et immédiate, vide de tout sens le principe de la liberté d’expression, et signifie un reniement de la ligne défendue par la Cour européenne des droits de l’homme.
L’existence d’associations et d’officines de censure dans une république où les droits de l’homme sont respectés semblerait, par définition, impossible, et pourtant l’activité principale des officines comme SOS racisme, la MRAP, la LDH, la HALDE etc. est la chasse aux atteints du politiquement correct. Ces organisations sont toujours à l’affût du moindre « dérapage » ou « dérive » susceptible d’être interprété comme « raciste ». Ce sont des organisations liberticides, et constituent une mise en garde permanente contre toute critique trop libre. Elles sont des organes de censure antidémocratiques, une sorte de police de la pensée. Leur existence même est anticonstitutionnelle, puisque la liberté d’expression est inscrite dans la constitution.
Pour ces associations, spécialistes dans la traque aux « racistes », « xénophobes », etc., la chasse aux paroles et aux écrits susceptibles de tomber sous le couperet de ces lois liberticides est une aubaine, un fonds de commerce. On peut, évidemment, douter de la représentativité réelle de ces collectifs. Au nom de qui parlent-ils ? Ne sont-ils que le porte-voix d’une minorité radicale qui ne reflète pas l’opinion des musulmans, des homosexuels, des noires etc. ?
Les associations qui veillent aux actes et paroles racistes ou diffamatoires sont généreusement subventionnées par l’Etat, c’est à dire par le contribuable. Au titre de l’exemple, le Journal officiel a publié les comptes de SOS Racisme. SOS Racisme a reçu 579 000 euros de subventions publiques en 2009 alors que le montant des adhésions plafonne à 18 669 euros. Au total 579 000 euros sont tirés de la poche du contribuable. Soit 64% des recettes de l’ association. Contre 18 669 euros pour les adhésions qui représentent 2% des recettes. Ces montants ne tiennent évidemment pas compte des aides publiques allouées aux sections locales de SOS Racisme.* …
*Source : observatoiredessubventions.com
07/02 20:57 - epicure
Ben oui que cela te déplaise, riposte laïque a critiqué les 3 religions monothéistes, et quand (...)
06/02 14:35 - Pierre Régnier
Ici c’est une très complète étude de l’islam, sous tous ses aspects, par un groupe (...)
06/02 11:39 - EricB
06/02 10:51 - Scual
« riposte laïque dénonce toutes les atteintes à al laïcité » Oui c’est cela ! (...)
06/02 08:33 - Pierre Régnier
Je suis allé lire ce compte-rendu. Il m’a conduit à la vidéo dans laquelle le sociologue (...)
05/02 19:32 - Catherine Segurane
Encore un compte-rendu d’une personne présente : http://puteaux-libre.over-blog.com/article-h
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