le castor,
puisque l’auteur feint de ne pas nous voir, j’aimerais répondre ici à cette question que vous m’avez posée et à laquelle je n’ai peut-être pas répondu.
Vous demandiez : "selon vous, l’annulation de la dette ne menacerait pas l’establishment ?
Pouvez-vous préciser votre point de vue svp ? Comment les pertes colossales des financiers dans ce cas ne les fragiliseraient pas ?"
Il y a quatre manières orthodoxes, dans le cadre des règles libérales que nous sommes censés respecter, de régler les crises de la dette (appelons cela comme çà) :
- La croissance (n’est pas au rendez-vous).
- la monétisation (impossible dans le cadre de l’euroland)
- la rigueur (c’est ce que tente le gvt, à mon avis, une fuite en avant)
- et enfin, le défaut (ce que suggère l’auteur) !
Dans la quatrième hypothèse, il faut savoir que dans le cadre de l’économie libérale à laquelle nous sommes inféodés, ce sont les institutions spécialisées qui suppléeront au défaut déclaré de l’État : je n’ai pas besoin de vous expliquer ce qui est arrivé à l’Argentine et plus près de nous à la Grèce. Pour résumer, si ce n’est pas la rigueur avant, c’est la rigueur après, puissance dix !
Il existe une cinquième solution : se libérer du joug de la finance. Pour cela, les économistes sur lesquels s’appuient les politiques du FDG ont travaillé d’arrache-pied, et je ne doute pas qu’ils présenteront bientôt leurs solution, dont nous savons déjà bien des choses.