Quelques réflexions en réponse. D’une part, les moines
représentent une minorité dans la population tibétaine, actuellement, comme
dans le passé. Si le premier ministre est un laïque, c’est une démonstration de l’évolution de la politique tibétaine qui se sépare du religieux.
S’il a pu exister des problèmes au Tibet, leur origine est d’une
certaine complexité. Il est bien difficile d’en juger sans connaître les
aspects historiques.
Quoiqu’il en soit, les Tibétains du 21ieme siècle ne sont
pas responsables de ce passé, mais ils le sont de l’avenir : les Tibétains
en exil ont mis en place une démocratie laïque dans la perspective du Tibet futur.
Concernant l’indépendance, le premier ministre tibétain ne
la demande pas : il demande une réelle autonomie pour les Tibétains dans la République populaire de
Chine, et le dialogue pour des négociations.
Les Tibétains aspirent, et qui pourrait les en blâmer, à la
démocratie et au respect des droits de l’homme. Sans aucun doute, ils attendent
un soutien de la part de ceux qui défendent ces valeurs.
Prmouvoir ces valeurs pour la Chine ne peut que lui être salutaire, car tôt ou tard, la Chine viendra à la démocratie. Il serait dans l’intérêt de tous qu’elle y vienne par un changement pacifique sous tendu par une méthode non-violente ce qui est cas de la cause tibétaine.
Pour plus d’information sur le lieu de la manifestation à
Paris :
http://www.tibetan.fr/?Appel-a-la-manifestation-le-8