Ah déjà on argumente c’est mieux, je déteste quand quelqu’un cherche à recouvrir le débat de la chappe de plomb « complotiste » comme beaucoup le font sur AV.
« Que Ford aie eu des sympathies pour le mouvement nazi, je ne vois pas en quoi cela implique la responsabilité des américains »
Cela implique la responsabilité du milieu affairiste américain qui savait pertinement à quel enrgumène il avait à faire... Il ne l’ont lâché que quand il décida de ne pas rester soumis à ce même milieu affairiste, et qu’il voulut régir l’Europe tout seul.
Je ne suis pas un utopiste, je sais pertinement que les réseaux existeront toujours dans le monde, qu’ils se croisent, s’entrecroisent, se combattent, etc...
Néanmoins, si l’on porte un regard critique sur notre « monde » occidental, on peut facilement se rendre compte que nous avons une puissance destructrice sans commune mesure avec les dictateurs d’opérette à qui nous faisons la guerre.
Pour la résolution des Nations Unies sur la Lybie, il me semble que celle-ci ne prévoyait pas que des troupes (j’inclus les drones dans le qualificatif « troupes ») étrangères puissent intervenir militairement en Lybie. Pourtant cela a été le cas. Même des auteurs qui fustigent ces dictateurs écrivent la-dessus (comme Morice, que je ne porte pas dans mon coeur mais qui sur le coup a été honnête, intellectuellement parlant).
Je préfèrerai que l’on nous dise : nous avons besoin de pétrole, nous allons faire la guerre en Lybie. Mais pitié, arrêtez d’invoquer les droits de l’homme pour justifier l’attaque d’un pays souverain. Je pense qu’il y avait plus urgent en Afrique que la Lybie (qui était le pays le plus développé d’Afrique, et que nous allons réduire à l’age de pierre).
Nous faisons souvent la guerre pour des objectifs inavouables, sous couvert humanitaire, et cela est insupportable.
En fait on nous fait le coup à chaque fois. Le shéma est toujours le suivant : un pays non alignés est destabilisé intérieurement ; comme il est destabilisé par des agents provocateurs financés par l’étranger (cela commence à sortir pour la Syrie, entre nous soi dit), il se défend ; comme il se défend, on dit qu’il tue son peuple, et cela justifie une invasion. La boucle est bouclée.
Pour la Syrie, je ne cherche pas à défendre Assad, mais j’essaye de comprendre : pourquoi mettons autant de vigueur a destabiliser son pays (ou les communautés chretiennes et musulmanes vivaient assez pacifiquement) ?
Pourquoi pas le Yemen ou l’Arabie Saoudite je vous le demande ?