On peut sans doute reprocher à Guéant de ne pas avoir trouvé le mot juste, mais c’est une critique qui ne va pas bien loin, car tout ceux qui l’ont entendu ont parfaitement compris ce qu’il voulait dire :
L’irruption inopinée de l’Islam dans la société française est une source de régression morale, intellectuelle et politique.
Pourra-t-on cacher éternellement cette régression aux yeux du public en instruisant des procès en sorcellerie contre ceux qui la dénoncent ?
Rien n’est moins sûr, car les problèmes qui se posent sont bien réels, les français en ont bien conscience. Ils n’en n’ont pas seulement le « sentiment », comme ils avaient selon la gauche un simple « sentiment d’insécurité » lors d’une élection précédente !
Nous sommes dans un débat politique à l’occasion de ces élections qui s’approchent, tous les sujets peuvent être débattus sur la place publique, y compris l’immigration et ses conséquences. On ne peut pas toujours évacuer les questions qui dérangent sous le tapis.
La question de l’immigration intempestive de populations clochardisées par les indépendances qu’on leur a accordé à juste titre il y a cinquante ans restera bien au coeur du débat politique et ne risque pas de disparaître de si tôt par un coup de baguette magique
Il faudra beaucoup de doigté pour la régler pacifiquement sans trop de casse.
Mais au fait, comment avons nous pu ignorer que l’Islam et la démocratie était incompatibles et que le respect des lois de la République impliquait l’abandon des principaux enseignements du Coran ?
Nous nous en apercevons maintenant à nos dépends, et il faudra bien en tirer les conséquences.
Musulmans comme non-Musulmans.