Qui discourt sur le PIB n’est pas sérieux, sauf si c’est pour le dénoncer. Le PIB est un indice totalement débile
Il suffirait que la France subissent une très grande catastrophe naturelle dans les jours qui viennent pour qu’il n’y ait pas d’inflation parce que les réparations des dégâts entraîneront automatiquement une croissance du PIB
Rajouter à cela deux ou trois gros carambolages et c’est presque le Pérou.
Homo cretinus cretinus
C’est probablement des gens illustrant le principe de Peter (qui dénonça le PIB dès 1974), c’est à dire ayant atteint leur niveau d’incompétence, qui expliquent la persistance de l’utilisation de cet « outil » trompeur faussement informatif et encore moins comparable entre pays.
« Notre PIB prend en compte dans ses calculs, la pollution de l’air, la publicité pour le tabac et les courses d’ambulances qui ramassent les blessés sur nos routes. Il comptabilise les systèmes de sécurité que nous installons pour protéger nos habitations et le coût des prisons où nous enfermons ceux qui réussissent à les forcer. Il intègre la destruction de nos forêts de séquoias ainsi que leur remplacement par un urbanisme tentaculaire et chaotique. Il comprend la production de napalm, des armes nucléaires, et des voitures blindées de la police destinées à réprimer des émeutes dans nos villes. Il comptabilise les programmes de télévision qui glorifient la violence dans le but de vendre les jouets correspondants à nos enfants.
En revanche, le PIB ne tient pas compte de la santé de nos enfants, de la qualité de leur instruction, ni de la gaîté de leurs jeux. Il ne mesure pas la beauté de notre poésie, ou la solidité de nos mariages. Il ne songe pas à évaluer la qualité de nos débats politiques ou l’intégrité de nos représentants. Il ne prend pas en compte notre courage, notre sagesse, ou notre culture. Il ne dit rien de notre sens de la compassion, ou du dévouement envers notre pays. En un mot, le PIB mesure tout sauf ce qui fait que la vie vaut la peine d’être vécue. » (Robert Kennedy).