lejules :
Je ne peux pas dissocier un coup boursier sur les denrées alimentaires
et telle ou telle famine a l’autre bout du monde ! Un chantage bousier
pour faire voter une loi a l’ONU ou tout autre magouille du même acabit.
Voir le bouquin « confession d’un tueur économique ». Pour moi la
finance spéculative a une importance primordial dans l’appareil de
guerre américain. Mais c’est effectivement son talon d’Achille.
Vous avez raison, mais seulement aussi longtemps que la victime du chantage boursier accepte de se plier aux règles de la bourse. Avec la Russie ou la Chine, ce genre de « magouilles » ne fonctionne pas.
Chantage et corruption font aussi parti de l’art de la guerre. l’Arabie Saoudite par le jeu des placements possède une bonne parti des États-Unis. La famille ben laden des pans entiers de son économie. Qui est le dindon de la farce ?
Dans ce cas précis, le dindon de la farce c’est bien l’Arabie Saoudite. Ils pourraient posséder 100% du patrimoine états-unien, le jour où le gouvernement des États-Unis décrète une nationalisation, ils font quoi ? Le jour où le minuscule (mais déterminé) État des caraïbes nommé Cuba a décrété la nationalisation des biens privés sur ses terres, même le géant américain n’a rien pu y faire.
Il y a eu tout un courant dit « des approches non stato-centrées » dans la théorie des relations internationales, qui souligne l’importance prise ces derniers temps par les acteurs non étatiques (à savoir : organisations supra-nationales, multinationales, ONG), et essaient d’expliquer la réalité sur ce seul postulat. Croyez-moi, c’est du vent, et bon pour les naïfs. Le droit, les règlements, les traités, bref, toute cette paperasse s’écrasent devant la force brute ; ce n’est même pas moi qui le dis, mais Pascal, quoique pas exactement en ces termes.
Vous en avez peut-être entendu parler, mais les pays dits du « groupe BRICS » sont en train de mettre en place un système d’échange international alternatif basé sur le troc (ce qui inclut les transactions payables en or). Du coup, l’importance des bourses, des banques, des parasites de la grande finance internationale se retrouve un peu relativisée...