Bonjour,
le texte m’a surpris : avec un tel titre, je m’attendais à plus de factuel (1)
Vous écrivez : « Cette politique du court terme explique l’endettement progressif des pays européens. Tant que ça passe, on emprunte, jusqu’à ce que les agences de notation sonnent du tocsin en dégradant les notes des dettes souveraines. » Oui, de fait, les marchés financiers sont irrationnels : tant qu’ils ont confiance, ils poussent au crime (2). Puis quand ils prennent peur, alors ils cherchent à récupérer leur capital : ça fait hausser les taux de crédit. Pourquoi changeraient-ils ? Si ça casse, ce n’est pas eux qui paient.
Vous dites : « Dans le schéma de Pic, l’autre voie, c’est celle de l’homme devenu bestial, possédant les facultés humaines mais les employant d’une manière tellement dégradée qu’il en devient inférieur en dignité à l’animal. » A ce sujet, je citerai ça : « Il y a des choses si dégoûtantes que seul un homme blanc est disposé à les faire. »
Enfin, j’aurais aimé dédier votre dernier §, ce propos d’Alain au sujet du travail, aux quémandeurs de RU et autres revenus de vie ou rentes universelles.
(1) Par exemple, quelque chose comme ça : La devise du lobby bancaire c’est : « donne moi ta planche à billets, je te prêterai de l’argent ». Pourtant
"c’est l’État qui confère sa valeur à la monnaie par le seul fait qu’il
exige le paiement des taxes et impôt dans la devise de son choix" !
(Bernard Lietaer), et aussi : "L’argent est basé sur la capacité à
produire de la population laquelle capacité appartient à la population. "
(Louis Even) Les banquiers, par le crédit, l’endettement et l’usure
nous volent les possibilités qu’offre cette capacité. Les banquier sensés
être des passeurs d’avenir, sont en fait, des voleurs d’avenir
puisqu’ils se l’aménagent pour eux et seulement eux.
(2) « Trois ingrédients sont nécessaire pour que la société de consommation puisse poursuivre sa ronde diabolique : la publicité, qui crée le désir de consommer, le crédit, qui en donne les moyens, et l’obsolescence accélérée et programmée des produits qui en renouvelle la nécessité. Ces trois ressorts de la société de croissance sont de véritables pousse-au-crime ». (Petit traité de la décroissance sereine : Serge Latouche).