@ Sisyphe.
Le problème est que l’école, comme l’a souligné
Peachy Carnehan, ne joue pas son rôle, de même que la majorité des
parents. Et c’est en cela que The Artist est important car il peut
amener dans les salles des gens, et notamment des jeunes, qui ne seraient jamais allés voir un film muet des années 20.
Fergus
Vous êtes bien gentil de défendre votre point de vue, et d’y insister lourdement, mais je vous répète que ce film n’est que la copie des films déjà ringards de l’époque ; je vous défie de me trouver le moindre « jeune » qui aura envie, après ce film, d’avoir la curiosité ou l’intérêt de regarder n’importe quel film des années 20...
Pour y trouver quoi ? Un sujet éculé, larmoyant, mièvre, lourdingue, qui n’amène strictement rien sur aucun plan : ni de l’histoire, ni de la façon dont c’est filmé, ni d’une quelconque originalité..
Ce film n’est « important » à aucun niveau,si ce n’est, éventuellement, celui de la promotion de ses acteurs ; ce qui serait d’ailleurs un comble, parce que c’est vrai que Dujardin en fait des tonnes, dans le genre (à sa décharge, on peut lui concéder que c’était le cas des acteurs muets de l’époque)..
Par ailleurs, vous parlez « d’emmener dans les salles » des jeunes : vous êtes totalement à côté de la plaque, parce que, dans les salles, à part les ciné-clubs et les cinémathèques, on ne projette jamais aucun film muet d’époque ; et, si on devait en projeter, il existe quelques chefs-d’œuvre (dont quelques uns que j’ai cité :La roue, Metropolis, Le cuirassé Potemkine, les Méliès et pratiquement tous les films de Chaplin), dont The artist est à des millions de lieues, et ne donne aucune idée de leur qualité, et de leur puissance.
On ne parle de ce film QUE parce qu’il est nommé pour les Oscars, et, disons, parce que Dujardin est « à la mode » : du business, et rien d’autre.