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Commentaire de Abou Antoun

sur Faillite de l'école conséquence de l'échec de l'éducation ?


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Abou Antoun Abou Antoun 11 février 2012 18:53

@ Christian Labrune,
Vous faites bien d’insister sur la dérive du système.
Le remplacement de ’Instruction Publique’ par ’Éducation Nationale’ n’est pas anodin.
Le rôle de l’École est la transmission des connaissances, bref de l’héritage commun et finalement de ce qui permet la survie de l’espèce. Chaque nouvelle génération doit être au minimum aussi compétente que celle qui précède, spécialement à une époque de technologies avancées.
L’éducation c’est surtout l’affaire de la famille, le fondement doit en être une morale civile doublée éventuellement pour les familles croyantes de principes religieux dans la mesure où ils sont compatibles avec les lois du pays dans lequel on vit. l’École n’a rien à faire là-dedans. Bien sûr, les manquements aux règles de vie communautaire doivent être sanctionnées par l’école comme ils le seront plus tard par l’employeur, le syndic d’immeuble, la police, etc. cela constitue aussi une forme d’éducation, malheureusement fondée sur la répression, mais c’est mieux que rien en cas de défaillance de la famille (cas souligné par l’auteur).
Je me souviens encore d’une pétition consternante affichée dans un lycée de la région parisienne : on prétendait, dans une sorte de supplique, informer Jospin, alors premier ministre, que son collègue de l’Education nationale, Allègre, était en train de détruire l’école, feignant d’ignorer que la distance qui séparait ces deux-là concernant les visées sur l’école était à peu près celle qui sépare ordinairement le cul de la chemise.
Je me souviens de cela aussi, je pense que c’était en 1997.
Nous n’avons jamais vu avant Allègre un ministre dénigrer publiquement l’administration dont il avait la tutelle. c’est une première dans l’histoire de la république.
C’est pourquoi, je n’accorderai plus aucune confiance à aucun politicien se prétendant ’socialiste’ pour la gestion des problèmes de l’enseignement. Il fera ce qu’on toujours fait ses prédécesseurs de droite comme de gauche, les enseignants étant en somme anésthésiés par les courroies de transmissions que sont les syndicats (ou ce qu’il en reste).


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